Nous étions invités, jeudi dernier, par Hermès, à fêter "l'homme à tous les temps".
Rendez vous était donné à 20h30 précises au Palais Brogniart, place de la Bourse.
Fallait il y voir un signe ? Au moment où l'AMF dans son enquête sur la montée de LVMH au capital d'Hermès menaçait d'une sanction ? ou bien alors que la crise s'installe durablement, les maisons de luxe bravent cette menace ?
A moins tout simplement qu'Hermès voulait célébrer sa confiance inaltérable en l'homme et à toutes ses capacités à travers le temps, et aussi une façon de célébrer celle qui leur fait gagner en confiance en les habillant depuis presque 25 ans chez Hermès, Véronique Nichanian. Certains afficionados arboraient d'ailleurs un badge à son effigie, confirmant ainsi la thématique.
Un lieu exceptionnel investit pour l'occasion à tous les niveaux, du rez de chaussée transformé en immense vestiaire suspendu, à l'étage avec bar et buffet et de multiples animations dans tous les coins et recoins.
Premier moment magique : les cintres suspendus sont relevés, la musique imprègne la salle et le défilé automne hiver 2012 que j'ai apprécié comme je l'avais déjà témoigné nous confirme toutes la beauté du vêtement dont cette chemise à volutes
Deuxième défilé : celui du buffet
Pendant que chacun picore, déguste, se rassasie... de nombreux décors s'ouvrent à nous, dont une immense salle ou trône un rhinocéros en autruche blanc ou la fameuse moto recouverte de cuir tandis que je me retrouve plongé dans un décor de cravate :
Autour de la légendaire corbeille, un costume (de financier?) se retrouve écartelé aux murs nous dévoilant quelques recettes de fabrication. D'autres costumes se laissent toucher dans un long couloir et près d'une armoire remplie de douceur, chacun aura eu envie de caresser ces pulls empilés
Des pervers aux montres
un athlète figé dans le geste, réchauffé par un cachemire
et des joueurs de ping pong sur une table orange
des chaussures envahissent un escalier
un salon littéraire avec Olivier Saillard qui disserte sur l'origine des objets
et de belles pièces exposées
en attendant le début du concert, non pas du Hermès House Band mais des Little Dragons
avant de repartir avec, en cadeau, le carré 70 "C'est la fête à Paris", tout à propos!
J'avoue ne pas avoir vu le temps passé et regrette presque que nous ne puissions pas revenir pour une autre soirée... d'ici là il me reste à retourner au 24 Faubourg et m'emparer des sublimes boots modèle Fausto
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