Quand le millieu de la mode nous fait penser à une banale série de télévision nous exposant une saga interminable...
Nous avons la famille des plus riches, LVMH ou la Pieuvre qui joue avec tout le monde, organisant de nombreuses stratégies pour racheter tout autour de soi : sa dernière acquisition, le joaillier Bulgari, pépite romaine, au capital familial.
Dans la famille LVMH, au moindre choc, c'est la curée comme pour John Galliano licencié, en moins de deux, de chez Dior (alors même que l'enquête est en cours).
Alors que chacun s'attendait à l'arrivée d'un nouveau directeur artistique plus sage, c'est à un couple infernal qu'il faudrait accueillir dans la maison : Carine Roitfeld ou le retour de la femme qui dérange, l'instigatrice du porno chic à la française et l'italien Riccardo Tisci qui a réhabilité Givenchy.
Le successeur pour Givenchy serait Haider Ackerman.
Autre nervous breakdown supposé : celui de Christophe Decarnin chez Balmain qui serait en pleine dépression. Décidément, pas facile comme métier.
Et puis il y a des départs plus discrets comme celui de Paul Helbers qui avait en charge le prêt à porter masculin chez Louis Vuitton remplacé par Kim Jones en provenance de Dunhill.
Cette pieuvre s'immisce progressivement au capital d'un aristocrate du luxe, Hermès, en montant à 21% du capital. Bien évidemment, cette famille d'aristo n'a pas l'habitude des grands chefs d'industrie et le clan risque d'exploser avec l'appât du gain comme semble le confirmer les déclarations de Nicolas Puech qui détient 6% et regroupe autour de lui 7% au total...
Au delà du capital, la Maison Hermès s'était mise en danger en prenant la décision, la saison passée, de remplacer Jean Paul Gaultier par Christophe Lemaire lui même remplacé par Felipe Oliveira Baptista, chez Lacoste. Un vrai jeu de chaise musicale. Les premiers retours du défilé prêt à porter feminin automne hiver 2011 pour Hermès semble confirmer la qualité du choix.
Et puis cette semaine, nouveau soubresaut avec l'annonce du départ de Milan Vukmirovic, directeur artistique de Trussardi depuis 2007, alors même que cette maison va fêter ses 100 ans.
Finalement au bout du bout, il y a l'inoxydable patriarche, Karl Lagerfeld qui fait la nique à tout ce petit monde en multipliant les collaborations que ce soit avec Chanel pour qui il travaille depuis 27 ans, et son pop up store avec Colette, mais aussi pour Fendi et dernièrement pour Hogan du groupe Tod's.
Comme toute bonne série, à chaque épisode, il y a des rebondissements...
alors comme moi, ne ratez pas un épisode...