C'est forcément un des défilés les plus attendus de cette fashion week, après les frasques de Galliano.
Une sorte d'espoir qui doit confirmer que les directeurs artistiques ne sont pas indispensables... mais juste utiles, notamment après l'annonce de résultats extraordinaires pour Hermès en 2010.
Alors ce défilé : de très belles choses mais aussi un manque de cohésion.
Entre les tenues impeccables virginales du début qui m'ont fait penser à du Margiela puis ces ensembles tout cuir aux couleurs chaudes à du Gaultier, les imprimés géométriques et les silhouettes années 30, à la Poiray découvrant le Japon, ne m'ont pas convaincu. J'ai retrouvé la patte de Lemaire quand il fait du Christophe Lemaire (sa marque éponyme) et pas quand il faisait du Lacoste, une bonne chose en soi, avec notamment ces pantalons taille haute dont je vous parlais l'autre jour.
Il faudra sans doute attendre deux ou trois saisons que le style se caractérise... et que les Birkin reviennent!