Encore une évocation de Londres dans ces défilés parisiens avec Galliano et Comme des Garçons qui s'inspirent des hommes de Vivienne Westwood, avec l'époque Tudor pour Galliano et l'épopée punk pour Comme des Garçons.
Deux beaux défilés dans une ambiance sombre avec les créateurs Gaspard Yurkievitch qui semble avoir lacéré ses modèles, une cicatrice sur sa belle maille, et Ute Ploier (la créatrice autrichienne) qui enserre l'homme dans un imperméable ou l'entoure d'un corset squelette.
De la maille encore pour Rykiel qui a voulu rajeunir sa collection avec de jolis modèles streetwear, aux proportions élargies pour plus de confort mais un manque d'inspiration pour sa clientèle habituelle avec des costumes très classiques réhaussés d'un bleu électrique en chaussures ou en pull.
Panne d'inspiration également pour Kris Van Assche qui propose également un vestiaire plus jeune sur le concept du vestiaire de base, ou tout du moins, ce que chacun emporterait si la maison brûlait. Malheureusement, il ne s'est emparé que de ce qui lui tombait sous a main avant de partir, car les propositions manquent de cohérence et d'originalité. Espérons que sa créativité a été conservée pour la très attendue collection Dior Homme présentée dimanche.