Pour ceux qui auraient regardé dimanche dernier sur M6, l'émission Zone Interdite sur une soirée de gala donnée a Château de Versailles, je dois dire que vous n'avez rien vu.
Pourquoi passer une soirée à Versailles, avec des centaines d'invités, pour dépenser encore de l'argent pour des ventes aux enchères, manger froid, et se faire alpaguer par des marchands de camelote alors qu'une soirée privée provoque un ravissement plus important.
Après notre aventure à l'Arche ,sur l'autoroute, nous avons complètement changé de décor pour nous retrouver invités à une soirée privée dans un château, dont je tairais le nom pour lui conserver son caractère privé.
Nous avions l'âme de russes récemment enrichis, en arrivant en voiture dans ces allées ancestrales, pénétrant dans cette salle (à pied et non en voiture garée entretemps), chargée d'histoire pour déguster un merveilleux champagne. (et en rangeant ensuite ces coupes, ce qui nous a distingué des russes que nous pensions imiter).
Nous reconstituions la bande des aoûtiens réunis traditionnellement pour fêter l'anniversaire de notre aîné, la dernière soirée n'ayant pu être organisée, avec Patricia, Charlotte, Caroline, Natacha, Damien, Manu, Pascal, Nicolas, Pierre, Jean Louis, Olivier, L' et moi.
Cette petite réunion réparait ce manque dans ce cadre exceptionnel (et je n'en rajoute pas).
Une autre salle du château nous attendait pour déguster ce repas, digne des plus grands seigneurs (là j'en rajoute un peu).
Inspiré de la Loire, nous débutons le repas, par une bouillabaise de poissons de Loire, d'un canard pour finir par une nage de fruits frais
Une pause cigarette permettait de contempler de haut la ville endormie et de se remémorer le scketche de Foresti imitant Adjani : "je suis comme tout le monde", je dîne au château d'un canard rôti façon apicius, avec des couverts en argent et bois un excellent vin chinonais (là c'est comme tout le monde) dans un verre en cristal finement ciselé (qui passe au lave-vaisselle). Je parle littérature en restant salace...
Un joyeux moment tout en simplicité (sisi, pas sissi mais ouioui)