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Dimanche, L' est rentré retrouver femme et enfants. Moi je reste à la maison.
Voir Line of Fire, nouvelle série sur le FBI (canal Jimmy)
Ecouter Music for Urban Lovers (compil' d'A Nous Paris)
Feuilleter les magazines
Lire les journaux : ils ne parlent que de ça :
Ambiance plus Rosalie que César à cette fameuse 31ème soirée des Césars :
- une entrée pas très glamour des stars : 2 portes vitrées fermées à chaque passage, une bande d'intermittents hurlant au fond de la rue, un présentateur une main dans la poche,
- un défilé de comédiens plutôt tristes, tous de noir vêtus, hommes ou femmes hormis Judith Godrèche, fraîche, souriante
- pas de remerciements lacrimaux ou de déclarations à vocation durable
- une sélection de films sans envergure internationale.
Décidément rien à voir avec les Oscars.
Heureusement, l'humour décalé de Valérie Lemercier (génial le "Jade Halliday") a permis à la soirée de passer et pour nous de nous enfiler quelques pizza hut, sans détourner notre attention...
J'aime bien cette brasserie, située sur la place Clichy. Quand j'habitais rue de clichy, j'y allais de temps en temps. Elle conserve l'ambiance de la brasserie parisienne telle que filmée quand le film "Garçon" avec Yves Montant.
Samedi, petite pause avec L' pour goûter leur chocolat chaud avant d'aller au ciné.
Samedi, début d'après midi, nous sommes parés pour investir la ville avec L'.
Direction la ligne 12 - station marcadet. 5 mns d'attente sur le quai avant l'annonce d'un colis suspect sur la voie qui bloque le trafic dans les deux sens. Réaction immédiate : la ligne 4 en correspondance qui se bloque station Chateau Rouge, donc retour chez moi! pour l'aggression d'un conducteur sur la ligne plus loin. Trafic interrompu.
Nous repartons. La foule quitte le métro et croise celle qui veut y entrer. Bousculades, énervements, incompréhensions. Le boulevard Barbès est envahi de voitures à l'arrêt. Embouteillage monstre.
La seule façon de quitter le quartier reste la marche à pied.
Pour la politique de la ville, ce mode de transport sera le plus économique et le moins polluant. Une seule solution désormais: transformer toutes les routes en vastes trottoirs.
Kylie Minogue revient.
Ce n'est pas la Kylie de la dernière fois, bimbo en short pailleté, allongée sur le carrelage d'une piscine, entourée de mannequins en Dolce & Gabbana.
Katerina Jebb, son amie et photographe a réalisé un shooting pour Another Magazine dans lequel elle interprète Edie Beale, la cousine de Jackie Kennedy, dans un surprenant jeu de ressemblances avec le documentaire culte des frères Maysles.
Pour ceux qui ne connaissent pas, ce documentaire présenté hors compétition à Cannes en 1976, intitulé "Grey Gardens" raconte l'histoire de la tante et de la cousine de notre Jackie O, vivant recluses à Long Island sur la côte Est des Etats Unis, dans une vieille maison. L'Etat de New York avait menacé de les déloger pour des raisons sanitaires. La 1ère dame était intervenue à l'époque mettant le projecteur sur la relation ambigüe, forte et complexe des deux femmes, mère et fille.
l'actualité est d'autant plus forte autour de ce film culte qu'une version cinéma est en projet réunissant Jessica Lange et Drew Barrymore.
Pour ce qui est de Kylie, entre cette séance photos, l'annonce de son futur mariage avec Olivier Martinez et la reprise attendue de sa tournée certainement remaniée dans un esprit plus profond, peut être plus sombre, la 2ème star qui nous manquait après Madonna aura de quoi faire parler d'elle.
Comment remettre en cause toute une économie de marché ?
C'est très simple parfois.
Lors de son défilé femmes automne hiver 2007, la marque PRADA a fait défiler ses modèles avec un maquillage minimaliste au niveau des lèvres.
Les conséquences risquent d'être dramatiques :
- outre l'usage moins fréquent des batons de rouge à lèvres vendus entre 15 et 30 euros dont le nombre de ventes va considérablement diminuer, entrainant de ce fait une perte de chiffres d'affaires des pêcheurs japonais de baleine qui constitue un ingrédient dans la fabrication du produit (pour mémoire, l'économie japonaise demeure fragile),
- c'est toute l'industrie de la chirurgie esthétique qui risque d'être ébranlée, avec le refus des fashionistas de se faire injecter de la graisse sur la bouche,
- enfin dommages collatéraux immédiats pour nos actrices à la bouche pulpeuse refusées des tournages : Angelina Jolie, Arielle Domsbale (qui retrouvera sa bouche des films de Pauline à la Plage de Rohmer).
Des grèves et des manifestations massives risquent d'être organisées par toutes ces corporations pour demander le boycott de la marque et des demandes de subventions à l'Etat pour compenser toutes ces pertes.
Jusqu'au moment où un nouveau marché va émerger : toutes nos belles femmes black voudront se faire resserer la bouche...
et c'est reparti pour la Nouvelle Star qui nous manquait : son casting masochiste, son jury avec une Marianne James qui s'émeut, s'énerve ou pleure, son top de ringards, et sa star qu'on aura oublié.
Pour la 1ère, l'audience était au rendez vous.
Vivement mercredi prochain.
A découvrir l'excellent site http://www.realtv-fr.net qui résume les épisodes pour ceux qui les ratent ou tout simplement pour son style un brin moqueur.
Mardi soir, avant d'aller au Siam's, notre restau thaï préféré à Orléans pour déguster la soupe Phö, avec Dom', revenu de son voyage de 15 jours en Inde, passage par le pathé pour aller voir Fauteuil d'Orchestre.
Réalisé par Danièle Thompson
Avec Cécile de France, Albert Dupontel, Valérie Lemercier
Film français.
Genre : Comédie
Durée : 1h 46min.
Année de production : 2005
Le speech (Allociné) : Une actrice populaire mais rêvant de cinéma intimiste, un pianiste surdoué qui rêve de jouer devant un public ignorant et naïf, un collectionneur qui vend en un soir toute l'oeuvre de sa vie, une jeune provinciale qui tente sa chance à Paris, car sa grand mère lui a dit : "je n'avais pas les moyens de vivre dans le luxe, alors j'ai décidé d'y travailler."
Tous ces personnages et leurs compagnons vont se croiser et se retrouver le temps d'une soirée au Café des Théâtres, où ils viendront soigner leur névrose devant un café ou un "tartare frites".
Un très bon moment, un film frais, drôle, tendre parfois émouvant et une belle brochette de comédiens qui pour certains s'affirment immédiatement comme Valérie Lemercier (meilleure comédienne - pas très reconnue - que réalisatrice), géniale dans le rôle de l'actrice givrée, ou sur le temps comme Dupontel qui se crédibilise au fil du film tout comme le fils de Danièle Thompson.
L'histoire racontée sur 3 jours, en un lieu unique - l'Avenue Montaigne crée d'emblée une proximité et une intimité. Les seconds rôles ont aussi la part belle : de Suzanne Flon à qui le film est dédiée, à Dani, de bons et beaux acteurs.
L'envie de passer Avenue Montaigne et de prendre un café au Bar des Théâtres.
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