Le scénario est déjà rodé. Vous pouvez d'ailleurs relire le récit de ma précédente vente DIOR.
Nous nous retrouvons R. et moi, avec notre fameux carton bleu, sésame très convoité, à en croire à la fois les commentaires du blog ainsi que les personnes qui attendent devant l'entrepôt Porte de Versailles. l'invitation se vend autour de 50 euros.
Forcément avoir l'invitation c'est bien, mais pas suffisant.
L'autre condition de ces soldes réussies est d'arriver tôt.
En effet, pour une ouverture à 10heures, la présence à partir de 6 heures du mat' est vivement recommandé (et prescrit par notre Président!). Ils sont nombreux, cette France qui se lève tôt, attendre ces soldes.
Durant cette longue attente, les liens se tissent : chacun raconte sa façon d'être invité entre celui qui connaît une couturière ou celle qui reçoit des invitations via les ambassades , les précédentes marques visitées (nous sommes cernées de professionnelles des ventes privées), les échanges d'informations sur les prochaines ventes privées.
Une sorte de forum de Davos ou de G8 sur la thématique de la relance de l'économie mondiale!
L'attente passe vite hormis le vent glacial du petit jour. Les portes s'ouvrent et la vérification minutieuse des identités crée un frisson supplémentaire quand certains se voient refuser l'entrée.
Après quelques minutes d'attente encore, le hall s'offre à nous avec un sprint final vers le stand Dior Hommes plus fourni que la saison précédente. Le seul bémol est l'uniformisation des tailles : un 44 unique pour les pantalons et un 46 pour les vestes!!! De quoi regretter la dernière semaine à Marrakech et le menu couscous.
Pas le temps de réfléchir, avec R., nous raflons tout ce qui passe sous notre main : pantalons, jeans (180 euros les 3), chemise, porte ipod en cuir à 19 euros (contre 200 en boutique)...
Autour de nous la pudeur n'est pas de mise et tout le monde se retrouve en slip pour les hommes et soutien gorge pour les femmes.
Pas facile de rencontrer des lecteurs du blog en slip au milieu d'un hall. Rencontres avec Jean Paul (qui m'a raflé mes pantalons), et Ben (pour l'occasion très timide).
Le temps passe vite, les présentoirs se vident. Un tour d'horizon sur l'univers de la femme, plus fou encore, avant de repartir vers les caisses.
Pas question de rater le boulot car il faut bien payer tous ces achats.
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