Un décor de sanatorium, majestueux, superbement réalisé, à donner le vertige et puis ces robes pour le changement de scène posées simplement sur un portant dans les coulisses.
J'avais déjà vu ce drame lyrique en 4 actes, sur une musique de Jules Massenet mais n'y avait pas trouvé d'intérêt.
Nouvelle chance avec cette nouvelle mise en scène de Benoît Jacquot , sous la direction musicale de Michel Plasson et surtout avec Jonas Kaufmann, dans le rôle de Werther.
Alors que le 1er acte m'avait laissé circonspect, avec le même avis que la fois précédente, les actes suivants m'ont emporté vers cette dramatique, renforcée par des décors de Charles Edwards, très classiques mais très forts tant par leur recherche de perspective que le fond de ciel gris ou l'intérieur de cet appartement si sombre, et par une mise en scène minimaliste qui conforte les chanteurs dans leur rôle, dans une société où tout est contrôlé.
Bien évidemment, l'interprétation de Jonas Kaufmann emporte le reste, confirmée par la salve d'applaudissements à la fin de la représentation.
Platée, souveraine grotesque et laide, nymphe des Marais qui prend les atours d'une grenouille, tombe sous le charme de Cithéron, roi de la montagne, insensible à ses avances. Jupiter va user de la naïveté de Platée pour la détourner de sa passion, puis la séduire pour apaiser la jalousie de sa femme, Junon.
Une oeuvre cruelle et comique avec ses rimes en "oi", et la présence du personnage de la Folie, mais aussi impertinente par la caricature faite de l'opéra français traditionnel.
Garnier reprend la production de Laurent Pelly, avec Marc Minkowski à la baguette, et Paul Agnew en gluante grenouille, dans des décors sublimes de Chantal Thomas, jusqu'au 30 décembre 2009.
Après les 50 ans de "The Sound Of Music" à Chatelet, c'est à Garnier de fêter les 100 ans des Ballets Russes de Diaghilev qui, en son temps, avait bousculé les conventions et apportait modernité, en collaborant avec des peintres, des chorégraphes et des musiciens d'avant-garde.
Ces ballets demeurent l'une des créations les plus audacieuses du XXe siècle.
Garnier propose donc 4 œuvres en conservant les chorégraphies d'origine, de Massine, Nijinski, et Fokine…
Un hommage qui réunit quatre œuvres différentes et révèle une diversité d'inspiration allant du romantisme épanoui du Spectre de la rose à l'érotisme fauve de L'après-midi d'un faune, en passant par la fête tragique de Petrouchka et ses pantins, ou l'évocation espagnole du Tricorne, avec des décors de Picasso.
Pour cet événement, une diffusion en direct était programmée le 22 décembre dans près de 110 salles de cinéma en Europe (France, Royaume-Uni, Belgique, Allemagne, Suisse, Autriche, Espagne, Pologne et République tchèque), puis en différé le 1er janvier sur France 3.
L'affiche de Pierre & Gilles aurait pu être trompeuse avec cette image de tyrolienne ou d'Heïdi ressemblant à une Madonna des Alpes et nous faire penser à un spectacle kitsch.
La comédie musicale donnée au Théâtre du Chatelet jusqu'au 3 janvier 2010 fête les 50 ans de création de l'oeuvre, avec une musique de Richard Rodgers et des paroles de Oscar Hammerstein II.
Sous la direction musicale de Kevin Farrell, une mise en scène de Emilio Sagi et une chorégraphie de Sarah Miles, le spectacle reprend complètement le film de Robert Wise, de 1965.
L'ensemble est joué en anglais ce qui permet de conserver toute la force de cette comédie musicale, malgré ses quelques aspects un peu gnan-gnan qui en fait finalement un vrai spectacle de fin d'année pour tous.
Entre une coupe de champagne au prix de la danse à l'Opéra Garnier, en compagnie de L', et ce petit vin italien pétillant lors de ce vernissage de tableaux de Richard Lee, dans une galerie "underground" avenue Gambetta, avec Manu et Christine, j'avoue que le grand écart était parfait.
Je suis obligé de me demander chaque jour, en fin de journée, "On boit où ce soir?"
Il ne fait pas beau, il fait froid, tout est gris et pourtant, dans un pays pas si lointain, la couleur domine!
Au 24 faubourg saint honoré, Hermès nous propose de célébrer la fête de la couleur, en réponse à la journée internationale des droits de l'enfant qui se tient le 20 novembre.
Cette fête, c'est une K'Hermès où petits et grands vont se retrouver le lendemain, soit ce samedi 21 novembre.
Je suis invité et vous propose de découvrir dans les prochains jours les photos (en couleur) de la fête.
Les commentaires récents