brieuc75

The French Tailor ou le sur-mesure accessible

A tous ceux qui portent une chemise, vous vous êtes toujours posés la question de comment faire en sorte que ma chemise ne déborde pas du pantalon?, pourquoi le col m'étrangle?, pourquoi mes manches sont trop longues?, ...

La solution du sur-mesure paraît toujours assez complexe : l'univers de Charvet semble difficile d'accès et ces nouvelles maisons qui proposent de nouvelles offres comme des mesures par ordinateur, des prix qui vont du simple au triple voire quadruple, très compliqué...

Ma seule incursion dans le sur mesure fut justement pour un carré Charvet.

Et puis le hasard faisant bien les choses, The French Tailor qui préparait sa nouvelle identité visuelle avec la délicieuse illustratrice Isabelle Oziol de Pignol, réalisatrice de ma propre bannière, m'a proposé une rencontre, une explication sur leur savoir-faire, une prise de mesures et bien sûr une chemise à ma mesure.

En pleine actualité du Made in France, The French Tailor qui s'est d'abord implanté à Shanghaï en 2003 revient en France, fort de son expérience de l'Empire du Milieu.

Ainsi après avoir habillé sur mesure une clientèle de riche chinois et d'expatriés, Guillaume Rousseau, son animateur, revient en France, avec un concept original qui permet de proposer des chemises à partir de 69 euros, des costumes entre 390 et 980 euros, livrés en 3 semaines.

Avec un atelier professionnel à Shanghaï, un show room sur rendez vous à Paris au 19 bd Malesherbes dans le 8ème, Guillaume Rousseau propose deux points originaux :

- des tailor coach c'est à dire des personnes formées spécialement à prendre les mesures et les bonnes. Il faut du temps, de nombresues mesures sur la personne et pas seulement copier une chemise qui nous va bien. La marque va ainsi former des profils de fitter coach, pour la prise de mesures des chemises, et de tailor coach, pour celles des costumes.

- autre originalité : au delà du show room, des apéro mesure organisés par les représentants de la marque.

Pour ma part, c'est donc à un Apéro Mesure que j'ai rencontré Guillaume dans une ambiance décomplexée et professionnelle autour d'une coupe de chamapgne : prise de mesures, choix des tissus, des détails, comparaison du produit avec une chemise Hermès que je portais...

3 semaines plus tard, comme promis, je recevais par colis ma chemise sur mesure :

un vichy gris avec le dessin qui se poursuit après les coutures, un poignet plus large pour la montre, et surtout un tomber parfait!

Sans doute la première d'une longue collection.

La dure vie de labeur d'un bloggeur

Il y a des jours où nous souhaiterions que la journée dure toute une semaine afin de pouvoir tout faire.

Il y a déjà eu des jours extraordinaires, et ce jeudi s'annonce déjà chargé.

La vente privée Lanvin le matin, le press day de DESIGUAL, une dégustation de chocolat chez ABANICO, un apéro au Conran Shop, la soirée de lancement d'une nouvelle marque de vêtement "Six & Sept", et un cocktail dinatoire organisé par Ruinart pour une nouvelle collaboration avec Hervé Van der Straeten.

Pas facile la vie d'un bloggeur !

 

Brieuc75 est dans Glow, le nouveau mensuel belge pour l'homme

Glow est le nouveau magazine masculin haut de gamme belge.

Il était donc logique, compte tenu de mon lectorat belge, que je figure dans les bonnes pages tendance du printemps été 2012... Je vous laisse lire ma modeste contribution...

Brieuc est-il The Pariser ?

C'est la question du jour alors que, depuis le 13 octobre, un nouveau site d'actualités vient d'ouvrir grâce à mon amie Laetitia Monsacré.

Fan depuis toujours du New Yorker avec mention spéciale pour Dorothy Parker, elle se lance dans l’aventure du Pariser afin de créer en France une round table virtuelle qui ressemblerait à celle de l’Algonquin où viendront s’asseoir- elle l’espère- les Benchley, Woolcott, Sherwood et autres bonnes plumes de demain.

Les premiers contributeurs à venir s'asseoir près d'elle sont notamment votre humble bloggeur qui signe pour l'occasion, le premier "Brimborion", et essaie de répondre à la question : "c'est quoi un parisien?"

Je vous invite à découvrir le site et bien évidemment à y lire mes articles et tous les autres... où il est question de vie parisienne...

J'en profite pour vous retranscrire à la suite, ma chronique inaugurale :

Le Parisien /The New Yorker/ Der Pariser

11 octobre 2011

Je ne sais pas vous mais à la découverte de « The Pariser », la première question que je me suis posée est « c’est quoi un parisien? », suivie de l’autre question existentielle « suis je un parisien? »

Ecrire sur ce support mérite bien de s’interroger : suis je légitime? ai-je le droit de me prétendre parisien alors même que je ne suis pas né dans cette Capitale, ni dans aucune autre d’ailleurs.

Il y a encore 15 ans, juste avant de « monter » à la Capitale justement, je précisais encore être « sur Paris » et me balader dans « le centre ville »!!
Paris c’était pour moi les Grands Magasins, la Tour Eiffel, les Champs Elysées et sauf à s’appeler Juliette Gréco ou Catherine Deneuve pour vivre rive gauche, Inès de la Fressange pour le style, André pour vivre la nuit et Frédéric Beigbeder pour écrire le jour et vivre la nuit, point de salut.

 Très vite pour ne pas faire mienne la chanson de Marie Paule Belle qui nous chantait « je ne suis pas parisienne, ça me gêne », j’ai très vite voulu être assimilé à cette communauté urbaine qui m’accueillait, sans modèle puisque je ne connaissais pas de parisien d’origine…

En marchant vite dans les rues, dans le métro, en assistant à toute sorte de spectacle, en courant aux avant premières ou vernissage, en me ruant dans les ventes privées, en fréquentant les nouveaux endroits à la mode (cafés, restaurants, hôtels) et en attendant le week-end pour fuir la Capitale et retrouver mes congénères de la semaine à Deauville, ou à Roland Garros, ou au Bois de Vincennes ou tout autre lieu du moment qu’il faille franchir les Maréchaux et qu’il y ait du vert.

Et puis éreinté un jour, je me suis posé, assis à une terrasse, allongé dans un parc, posté sur le toit de l’Opéra ou les hauteurs de Montmartre… et j’ai flâné.

L’autre jour, l’étude attentive d’une enquête démographique issue de l’INSEE, relatée dans un quotidien national m’a éclairé sur le sujet.

Paris compte dans ses murs, 2,2 millions habitants, soit finalement peu ou prou le nombre de votants à la primaire socialiste pour vous donner un ordre de grandeur. Seuls 31% sont des parigots pur jus avec la casquette en travers et la baguette sous le bras, mais bien cachés car vous comme moi connaissez peu de vrais parisiens.

Les autres sont nés en province pour le 2ème tiers (29%), à l’étranger pour 25% ou en banlieue, l’autre terre étrangère quand vous habitez Paris pour 15%.
Du coup je relative et si je zoome sur les provinciaux, 60% viennent du Grand Ouest ou du Nord Est, dont presque 8% de bretons dont je fais parti (je suis un des 50.000).
Tous ces provinciaux s’installent prioritairement dans le XVème mais aussi dans le XVIIIème arrondissement où j’habite.

J’en arrive à la conclusion que je fais partie du tiers de provinciaux habitant un des arrondissements les plus habités… me voici donc l’archétype du parisien… Et de me dire finalement : I’m the Pariser!!

Quand il y a six ans, je créais mon blog : Brieuc75 (au temps où la CB – prononcer cibi – était en vogue) pour signifier « un breton de St Brieuc à Paris »,j’aurais mieux fait de me nommer « Soixante-quinze » tout simplement.

Et vous, êtes vous comme moi un parisien?

Boregart, un nouveau regard sur les sacs à mecs

A la recherche d'un nouveau sac pour la rentrée, j'ai rencontré Mathieu et Cyril, deux hommes au parcours étonnant façon "Amicalement Vôtre".

Ils se connaissent depuis l'enfance et vont se perdre après l'adolescence.

Mathieu Dupont, notre Danny Wilde, part en Amérique du Sud faire le GO puis devient représentant de marques de luxe dont Cartier dans cette région.

Cyril Chanson, parcourt le Canada et les Etats UNIS et développe une marque de cave à vin haut de gamme.

Ils se retrouvent enfin et décident de partager un projet commun en 2006 avec "Boregart".

Ce nom ne tient pas au hasard mais simplement de ces villas de la Côte d'Azur qui les faisaient rêver au doux nom de "Beau Regard", se jurant qu'un jour, ils en possèderaient une.

Leur projet n'est pas immobilier.

Constatant notre pauvreté en matière de sac au masculin (et je m'exclue de cette catégorie), ils décident de créer une ligne de maroquinerie pour hommes.

Ils s'associent à un jeune désigner, lauréat du Comité Colbert, pour créer une ligne "Casual Chic" qui leur correspond bien.

Aujourd'hui, la gamme est constituée de 3 lignes dont l'une m'a plus particulièrement intéressé car je recherchais aussi un sac pour tous les jours, pour mon travail, facile, solide, au design épuré mais aux détails travaillés et pour un prix raisonnable (quadrature du cercle?)

J'ai donc craqué pour le sac bandoulière Escale en cuir gris orage.

Une couleur qui sort de l'ordinaire noir ou chocolat, un intérieur en toile violette pour trancher comme ces intérieurs de veste à la Paul Smith, de jolis détails avec un grand zip qui ferme le sac sous le rabat, une grande poche extérieure fermée par un bouton pression, 2 poches à l'intérieur avec un zip, un cordon en cuir avec mousqueton pour attacher les clès et une sangle ajustable en toile renforcée.

Prix : 345 euros.

Une autre ligne en développement m'a tapé dans l'oeil : les Sophistiqués mais je vous en reparlerais quand les produits auront été finalisés.

 

La tenue du jour... Bold Boys

Je ne vais pas vous la faire trop cool mais juste un t-shirt ou un sweat Bold Boys, avec une veste Lanvin.

1er look : Jean slim H&M et mocassins Gucci.

2ème look : Jean slim Cheap Monday et boots Hermès

La collection Bold Boys

Après vous avoir présenté Maxime, tour de piste de cette première collection de Bold Boys qui nous emmène dans l'enfance avec ces motifs ballon, ces ours gonflés, le motif Barbapapa, et tous ces détails comme les polos à col arrondi, ou les broderies twins.

Interview du garçon intrépide, Maxime pour Bold Boys

Je continue à vous faire part de mes rencontres au gré de mes pérégrinations.

Après Serge Lutens, le parfumeur d'exception, Anamorphée, notre duo de graphistes talentueux, je vous présente cette semaine, Maxime, le tout jeune créateur de la marque Bold Boys.

Avant les questions, je vous propose de revoir le teaser des Bold Boys :

 

Brieuc : Maxime, tu as 25 ans et tu lances une ligne de vêtements. Quel est le concept?

Maxime : Bold Boys est un label streetwear qui puise son essence dans l'imaginaire. C'est un conte moderne dont les chapitres seront représentés au cours des collections. J'accorde une attention très particulière aux coupes et aux matières des pièces et j'y apporte une touche ludique propre à la marque.

Brieuc : n'est ce pas périlleux de se lancer dans un contexte plus que compliqué, dans un marché saturé de streetwear ? alors que tu sors d'une école de commerce, il était plus facile d'être salarié?!

Maxime : Le marché est uniquement saturé en surface. Si l'on y regarde d'un peu plus près on voit très vite que, bien qu'elles soient regroupées sous le terme streetwear, des marques comme Lacoste, APC, Nike, Franklin & Marshall, Carhartt et Bape ne sont pas vraiment comparables.

En réalité ce secteur a pris une telle ampleur ces dernières années  que des sous marchés  s'y sont naturellement créés. Aujourd'hui cette segmentation permet à Bold Boys de trouver sa place.

Mon passage en école de commerce est un atout important. On a vite tendance à oublier qu'outre les compétences créatives développer une marque requiert surtout des connaissances commerciales.

Brieuc : forcément tu connais beaucoup de monde dans la mode!

Maxime : Je sors justement d'un déjeuner avec Roberto Tisci .... plus sérieusement oui je connais "un peu" de monde. Le lancement d'une marque t'amène obligatoirement à faire des rencontres, il faut ensuite savoir faire le tri entre les gens sérieux et les 'gold diggers'. Quand tu fais preuve d'humilité, les gens sont en général plus enclins à t'aider et t'écouter.

Brieuc : comment as tu travaillé à cette première collection?

Maxime : Pour cette première création, l'idée était de choisir un thème symbolique, de frapper fort quitte à prendre des risques !

Pour ce chapitre, nous avons décidé de faire référence aux codes de l'enfance. C'est la première période de la vie, la genèse de notre marque, notre capacité à imaginer, inventer et façonner le monde à notre convenance.Tu vas pouvoir trouver un tee-shirt col échancré avec imprimé teddy bears, un polo col claudine avec la broderie d'une barbe à papa, des sweat-shirts fités et brodés, des chinos plus classiques travaillés dans une toile sergée qui offre un porté très urbain etc.... C'est éclectique, nouveau et cool.

Brieuc : au delà de la collection en tant que telle, tu as aussi travaillé à tout ce qui tourne autour dont la communication. Peux tu m'en dire plus?

Maxime : L'imaginaire associé à l'environnement urbain est le moteur de la marque et c'est dans ce sens que nous allons communiquer. Fin octobre, une série de visuels sera réalisée dans le but de présenter notre univers. C'est visuels vont être relayés. Un groupe facebook a été lancé, il devrait relayer un jeu concours.

Brieuc : quelles sont les prochaines étapes? où trouver ta collection et quand? quelle est la gamme de prix?

Maxime : Nous sommes déjà référencés dans deux boutiques à Paris. Aujourd'hui notre objectif est d'être présents dans 10 à 15 points de vente pour le lancement. La collection y sera disponible à partir de février prochain. Elle le sera également sur notre site internet mais très certainement aussi sur un site internet marchand dédié à l'homme.

En ce qui concerne les prix, un tee-shirt sera vendu aux alentours de 40 euros et un sweat-shirt entre 80 et 100 euros.

Brieuc : à qui souhaites tu t'adresser? par exemple, je n'ai pas le look streetwear. Est ce que tu m'autorises à porter du Bold Boys?

Maxime : Absolument ! Nous nous adressons  à des urbains branchés qui souhaitent porter des pièces aux coupes et matières de qualité représentatives d'un univers original.

Brieuc : encore une confidence... que racontera le chapter 2?

Maxime : Un voyage dans les nuages en aérostat !  

Merci Maxime.

Demain, je vous propose de découvrir la collection et nous te suivrons régulièrement dans cette nouvelle aventure... ici, ou via ta page facebook ou bien encore sur ton site.

Anamorphée nous invite à fêter Noël, avec Diptyque

Je sais que je vais unpeu vite en besogne... l'automne arrive et Noël est encore loin.Pourtant personne ne pourra me reprocher de ne pas vous aider à préparer votre fin d'année et à trouver des idées cadeaux.

Après les parfums Serge Lutens, les carrés, voici les bougies et de jolis décors...

En début de semaine, je vous parlais de Diptyque... et voici, en avant-première, le lien avec Anamorphée qui a réinterprété quatre tissus d'ameublement des années 60.

On le sait peu aujourd’hui, tant le savoir-faire de parfumeur est ancré dans l’identité de la Maison, mais la première entreprise des fondateurs, Christiane Gautrot, Desmond Knox-Leet et Yves Coueslant était de créer, éditer et vendre…  des tissus d’ameublement !

Issus du monde des beaux-arts et de la décoration,  ils imaginent des tissus imprimés de motifs graphiques, inspirés par le design  contemporain et l’abstraction minimaliste.

Les tissus restent le point d’ancrage de tout l’univers graphique de la Maison. 
À l’époque, on les juge parfois trop avant-gardistes mais aujourd’hui, la collection est répertoriée au Musée des Arts Décoratifs de Paris.

En se développant, la boutique du 34 boulevard Saint-Germain proposera des bougies colorées assorties aux tissus. L’idée viendra alors de parfumer la cire.

Du tissu au parfum, la première bougie diptyque verra le jour…

Anamorphée a donc fait un travail de recherche dans les archives de la Maison et a sélectionné les tissus pour nous proposer une collection de bougies de Noël très actuelles avec Epinette et Perdigone, en travaillant les verres des bougies, les étuis allant même jusqu'à proposer une petite papeterie.

Alors qu’Epinette évoque la fraîcheur d’un grand sapin saupoudré de neige et la chaleur du bois et de la résine, Perdigone, évoque la prune de Brignoles dite perdigone et les senteurs gourmandes épicées et douces qui embaument la maison au cœur de l’hiver.

Déclinées en 3 tailles, Epinette décorée de motifs « Paladin » et « Prétorien » et Perdigone, rouge et or sont disponibles à partir de novembre 2011.

Il ne me reste plus qu'à sortir le sapin!

Anamorphée, l'interview en deux temps, trois mouvements

J'ai rencontré Anamorphée dans leur bureau au coeur de Paris.

Une ambiance très studieuse, très calme, les deux graphistes étaient en plein travail de création.

Je vous propose donc cette interview, en deux temps, trois mouvements :

Brieuc : Pourriez vous définir le mot "Anamorphée" qui vous représente tous les deux? Qui est "Ana" qui est "Morphée"?

Anamorphée : comme le fruit d'une anamorphose, fascinante  comme une image en trompe l'œil, s'amusant de charades graphiques.

Anamorphée pour la poésie d'un mot à la consonance mythologique.

Anamorphée pour la réunion de 2 DA/graphistes, Charlotte Halpern & Bertrand Houdin.

Brieuc : Cette notion de "perspective secrète" est ce aussi une façon de ne pas vous exposer seul mais plutôt à deux?

Anamorphée : C'est une façon de montrer tout ce qui peut se cacher, à deux effectivement et de manière indissociable.

Brieuc : Un peu comme Léonard de Vinci qui utilisait aussi la perspective, vous apparaissez comme artistes, tour à tour graphistes, illustrateurs, photographes, designers, directeurs artistiques, pour des marques aussi différentes qu'Hermès, Erès, Ruinart, Yves Saint Laurent, des magazines comme WAD ou Têtu.

Quel est le lien commun?

Anamorphée : La rencontre, la collaboration avec des personnes qui nous donnent l'envie de créer, d'aller plus loin. Cette notion de qualité relationnelle dans l'échange créatif est très important pour nous, car au delà de la marque il y a la personne avec qui vous allez collaborer, passer un moment, échanger, rebondir…

Brieuc : Vous évoluez entre le monde de l'art contemporain et celui de la mode. Petit ou grand écart?

Anamorphée : Petit finalement.

Brieuc : Comment créez vous pour Hermès? idées, dessins... d'où vient votre inspiration?

Anamorphée : Nous travaillons des dessins en spontané, selon nos envies ou liés aux différents thèmes de la maison, puis nous réfléchissons à un traitement graphique.

Hermès choisi ce qui l'intéresse et le diffuse, ou non, en fonction des autres dessins choisis.

Brieuc : Vous venez de créer un nouveau carré pour Hermès, "Ex Libris en Kimonos", quelle est votre actualité jusque la fin d'année?

Anamorphée : Il y a de nombreux projets comme la direction artistique et le graphisme de l'édition limitée des bougies Diptyque, pour leur 50ème Noël (bougies, packaging, vitrines, objets de communication…)

Le graphisme et la signalétique de l'exposition Debussy au Musée de l'Orangerie, ainsi que celui des ateliers Dior ouverts pendant les Journées Particulières (Journées du Patrimoine).

La charte graphique et le site d'une boutique de décoration : Guillaume.

Notre nouveau site, et notre nouveau logo.

Et puis d'autres projets pour Hermès.

Merci à vous deux.

Je suis ensuite reparti en toute discrétion avec l'envie de découvrir très rapidement leurs projets réalisés qu'ils préservent, pour l'heure, d'un grand secret.