Quoi de plus ordinaire finalement que le jean ou plutôt la toile Denim.
C'est ce que je pensais jusqu'à ma rencontre avec Tilman Wröbel.
Installé en France depuis plus de 30 ans, Tilman a commencé sa carrière comme styliste dans des maisons de haute couture chez Dior ou Nina Ricci, avant de devenir directeur artistique pour de nombreuses marques de jeanswear.
Depuis 6 ans, il a créé son bureau de style et développe de nombreux produits pour de très nombreuses marques.
Peut être que le jean que vous portez a été influencé par Tilman.
Pour combiner sa passion pour cette matière et son expérience de la haute couture il a voulu proposer un service unique en son genre : créer un pantalon en denim, sur mesure et réalisé à 100% à la main, à partir de 6.000 euros, sous la dénomination Nadel & Pen (l'Aiguille et le Stylo)
Cette toile justement est réalisée par un "forgeron" japonais qui réalise à la demande ce tissu. Tilman aime cette matière vivante qu'il compare à un parfum, le tissu évolue fonction du corps, des mouvements, du temps...
Il n'était pas possible de vous montrer un pantalon réalisé en entier pour des raisons de confidentialité pour les acheteurs.
Cela n'empêche pas de vous présenter la construction du pantalon dans ses détails digne d'opérations de haute couture.
Une toile denim japonaise d'exception à choisir :
Une ceinture digne de la haute couture :
Des pièces découpées et cousues à la main :
Des poches intérieures en soie :
Un bouton en argent réalisé selon le dessin souhaité du client :
Une braguette avec boutons de nacre :
Une étiquette réalisée à la demande :
Un made in France de rigueur qui ne sera pas diffusé en grande série. Depuis la création de Nadel & Pen, seule une poignée d'hommes se sont offerts ces pantalons, sans ostentation, par passion pour son créateur et ses clients... une vraie version du luxe.
C'était tout début mars, en pleine fashion week que j'ai rencontré Aurora, chez un ami commun, dans un bel appartement de Saint Germain des Prés.
Elle était venue directement de New York pour nous présenter sa collection de bijoux, en toute discrétion, jouant sur le fameux bouche à oreilles.
Tout a commencé par la réalisation d'anneaux avec des inscriptions pour des amis.
C'est ainsi que depuis 20 ans, cette jolie mexicaine a réussi à proposer ses créations à tout ceux qui comptent aux Etats Unis dans le milieu de la mode et du cinéma : Beyoncé, Madonna, Elton John, Nicole kidman, Penelope Cruz, Hillary Swank, Steven Spielberg, Mary Late Olsen, Brad Pitt et bien d'autres encore.
Pas de boutiques, pas de corners. Elle reçoit chez elle.
Son secret : une collection de bijoux talismans, réalisés par des artisans, personnalisés avec l'incrustation de mots choisis par les futurs propriétaires. Une sorte d'amulette luxueuse, ésotérique et élitiste.
Nous avons évoqué les ondes positives, les échanges interpersonnels, son travail au quotidien et tout ce qui pouvait l'inspirer : de l'Amérique latine, à l amythologie grecque ou les pièces du Moyen Age... et ce luxe discret qui l'accompagne...
Anneaux, chaînes, bracelets, croix, .... en or 18 carats, de 1.500 à 30.000 euros, je me suis fait une petite sélection, comme ce bracelet en or et cuir (le même que celui de Brad Pitt) :
ou ces anneaux que pourraient porter des cardinaux :
Même le chat de notre hôte était hypnotisé par les créations :
Quant à vous, je vous laisse découvrir la collection sur son site.
De la première ligne, Undostrial, je suis fan de ces lunettes en cuir
à la seconde ligne, Lucas de Staël
Avec des visuels
La semaine débute avec une nouvelle rencontre.
Quand il m'a été proposé de rencontré Lucas de Staël, le petit fils du peintre russe Nicolas de Staël, j'ai crains, un moment, me retrouver en présence d'un héritier qui allait me seriner toute la lithurgie familiale...
Et bien ce ne fut pas le cas!
Dès les premiers instants dans son atelier, son enthousiasme, son énergie et son grand sourire m'ont vite fait oublié que sa famille porte le nom De Staël Von Holstein, et m'ont entraîné vers sa passion qui n'est pas la peinture... mais les lunettes !
Chacun connaît d'ailleurs mon intérêt pour la chose depuis notamment ma rencontre avec les lunettiers Derome & Brenner.
De sa formation d'origine de designer industriel, sorti avec un diplôme de l'ENCSI Les Ateliers en 2004, il s'est pris au jeu et de faire de la lunette, un exercice combinant technicité, fonctionnalité et style.
Il l'avoue de lui même, cela aurait pu être un autre objet mais son caractère inventif, intransigeant et rêveur l'entraînent toujours plus loin dans la recherche du modèle parfait.
Ainsi après un stage chez le lunetier IDC, une collaboration pour la marque de masques de skis et lunettes de sport Cébé puis chez le lunetier-créateur Face-à-face en qualité de designer intégré, il décide en 2006 de voguer de ses propres ailes.
Il crée ainsi sa première marque "Undostrial"... pour Industriel et aucune référence à l'espagnol même si certains chercheront des connotations avec la danse.
C'est avec cette marque, que dans son atelier du XIème arrondissement, un vrai cafarnaüm ou un véritable laboratoire d'idées,
qu'il va expérimenter une nouvelle approche de la lunette en combinant d'une part une tradition artisanale revisitée à d'autre part un choix de matériaux toujours surprenants comme l'acier, le plastique souple ou le bois.
Je suis ainsi resté en arrêt devant ces montures souples :
ou bien encore sur ces montures avec ressorts :
En septembre 2011, il se décide à emprunter le patronyme familial, et lance sa marque éponyme Lucas de Staël après deux années de recherche.
Son credo : la haute lunetterie 100% française, réalisée à la main à Paris.
Les matériaux sont de haute qualité : acier inox recouvert d'une fine couche de titane coloré.
Les montures sont découpées en Italie, soudées en France, colorées en Allemagne et assemblées dans l'atelier.
Sa première collection “Once upon a time…” offre une élégante prouesse technique qu’il définit comme étant « une pièce d’orfèvrerie qui allie souplesse et légèreté : classique et puriste. Un objet très confortable et aussi beau qu’un bijou ».
Elle allie plusieurs matériaux, acier/bois ou acier/cuir, se décline en 11 formes disponibles en 12 coloris : 7 coloris de cuir (essentiellement de veau et de chèvre) et 5 essences de bois (Merisier, Noyer, Erable, Wengé et Sapelli).
Ces pièces sont d'une grande légèreté tant les pièces posées (cuir ou bois) sont coupées ou plutôt tranchées avec la plus grande finesse.
Pour un premier essai, c'est un coup de maître puisque lors du dernier salon professionnel, il a obtenu un prix : le Silmo d'Or 2012 pour son modèle "LDS 05 Walnut" :
Lucas de Stael doit proposer sa première collection de solaires...
... donc une marque à suivre du coin de l'oeil !
Plus d'infos sur le site de Lucas : www.lucasdestael.com
Séance de name dropping pour finir cette semaine avec diptyque.
Tout d'abord, merci à Cyril, Olivia, Myriam, Olivier, Henri, Elisabeth qui ont rendu possible cette semaine avec diptyque.
Et puis une rencontre, des amitiés, diptyque entraîne dans son sillage de nombreuses personnalités qui l'ont adopté et au delà, pratiquent certaines alliances.
Ce n'est pas dans les habitudes de diptyque de mentionner le nom de ses clients. Non pas par honte mais tout simplement par pure discrétion et respect de ses clients.
J'ai cependant trouvé quelques indices.
Dans le livre d'Elisabeth de Feydeau ou dans la presse, nous retrouvons quelques témoignages.
Pour Inès de la Fressange, "notre" "parisienne", Musc est sa drogue olfactive favorite, "sous toutes ses formes : quelques gouttes sur une rondelle en carton et mon quotidien est embelli".
Pierre Hermé parfume ses mouchoirs de vinaigre de toilette alors que Jeanne Moreau rince ses cheveux avec.
Catherine Jacob brûle Tilleul ou Baies dans sa loge et les range dans ses placards avec son linge de maison. Karl Lagerfeld préfère Pomander, Héliotrope et Cannelle, tandis que India Mahdavi préfère Feu de Bois.
Chacun a donc sa façon de vivre diptyque voire de combiner les éléments.
Ainsi, pour me parfumer, j'aime mêler Philosykos de diptyque et Jardin en Méditerranée de Hermès pour sublimer le figuier.
Monsieur Henri, "figure" incontournable de la boutique du 34 m'a révélé quelques secrets issus de son expérience. Ces union olfactives sont le fruit de ses expérimentations et elles séduisent plus d’un client qui veut une odeur unique !
Une association inattendue et délicieuse c’est celle du vinaigre de toilette et L’Eau de Néroli (eau hespéridée)… cela donne un aspect citronné, frais au vinaigre. Si nous devons parler de mesure, être large sur le vinaigre dont la fragrance s’estompera plus facilement et ajouter une pointe de l’Eau de Neroli.
L’Ombre dans L’Eau peut lui se marier avec :
Mais attention question de dosage : nous pourrions parler de 2 doses de l’ombre pour 1 par eau de toilette associée.
Il y a aussi L’Eau et L’autre pour accentuer le côte mystérieux, L’Eau et Eau duelle pour un mélange très épicé, Olene et Eau de Neroli (eau hespéridée), floral, citronné, tres frais, L’eau et Ofresia pour un floral épicé, et enfin Eau Rose (eau florale) et L’autre (accentuer L’autre car contrairement à ce que nous pourrions penser, Eau rose prend le pas sur L’Autre) : une merveilleuse rose épicée
Pour les bougies, des combinaisons sont également proposées par diptyque:
- Figuier et Maquis pour se retrouver en Méditerranée...
- Roses et Patchouli pour les délices de l'Orient
- Feu de Bois et Pomander pour une soirée d'hiver
- Opopanax et Maquis pour faire écho à Volutes
- Roses et Thé ou Jasmin et Thé
- Violette et Musc pour un esprit boudoir
- Oyédo et Menthe Verte, ou Choisya et Verveine pour leur caractère hespéridé
- Baies et Roses pour un bouquet de rosée. Cette dernière combinaison vient d'ailleurs d'être scellée avec la bougie Rose Duet, en édition limitée
- enfin avec Jonquille, la nouvelle bougie pour le Printemps, alliée à Mousses, vous baignerez dans une ambiance de sous bois de début de Printemps.
Et vous ? quel est votre rituel ? quels sont vos assemblages ?
Pour ce vendredi à poursuivre l'exploration de l'univers diptyque, nous restons dans le voyage avec 5 destinations : France, Angleterre, Etats Unis, Qatar, Dubaï et Hong Kong, les 5 lieux géographiques où retrouver les collections d’eaux de toilette et d’eaux de parfum, les senteurs pour la maison et les soins pour le corps de la marque, dans des décors chaleureux et unique.
Il y a bien sûr la boutique historique au 34 boulevard Saint Germain à Paris :
Depuis l'an passé, la maison a souhaité développer ses implantations en apportant à chaque fois un concept d'aménagement fort.
C'est le cas pour le e-shop qui nous propose un voyage à travers une boutique virtuelle.
Mais c'est également vrai pour les nouvelles boutiques comme celle ouverte en septembre 2012, la quatrième boutique en Angleterre, à Leadenhall Market, dans le centre de la City à Londres. En collaboration avec Christopher Jenner, qui a créé pour la Maison le corner de Liberty à Londres et la boutique New-Yorkaise de Bleecker street, la nouvelle boutique se loge dans un décor unissant le style Victorien aux codes de la marque.
Des bibliothèques surdimensionnées qui semblent s’élancer vers le ciel, auxquelles s’ajoutent des placards secrets en laiton, des moulures classiques à plusieurs niveaux, des vitraux délicatement travaillés et un miroir antique magique qui finissent de parfaire le décor. Les meubles faits main, en noyer et laiton usiné, viennent compléter les papiers peints exclusifs de style néogothique, tandis que des illustrations « voyages » en laiton gravé à l’acide forment un plafond victorien de facture classique, auquel est suspendu un halo de lumière qui vient éclairer un sol en basalte de Dorset.
En novembre 2012, diptyque a ouvert sa quatrième boutique aux États-Unis, sur North Damen Street, dans Wicker Park à Chicago.
Fidèle à la volonté de la marque de faire évoluer son concept en rendant hommage à la culture de chaque lieu, cet espace unique a été conçu à nouveau, par le Studio Jenner dans le souci d’exprimer l’identité de diptyque en parfaite harmonie avec le patrimoine architectural de la région.
Comme le précise Christopher Jenner, « Cette boutique est ornée de papiers peints et de tissus inspirés de la culture des tribus amérindiennes de la région de Chicago, notamment la vannerie Potawatomi avec application de perles, pour créer un motif de répétition graphique se fondant dans le paysage vertical de la ville. Pour la création des motifs des panneaux muraux en tissu, la vannerie amérindienne de Miami est associée à des tissus classiques de la collection diptyque. Signature de la marque, le lustre à deux niveaux en acier inoxydable qui porte 100 mini-bougeoirs diptyque en verre sablé est suspendu au-dessus du parquet en chêne d’Autriche. »
En France, après 6 implantations parisiennes, c’est à Lyon, que diptyque a décidé d’ouvrir sa dernière boutique écrin. Logée dans le 2ème arrondissement, au 61 rue Edouard Herriot, réalisée en collaboration avec l’agence Cent degrés, la nouvelle boutique lyonnaise met en scène deux espaces : d’un côté, une structure murale en métal très fin, noir, pensée comme des étagères, ponctuée de niches permettant de présenter les matières premières vient se poser sur un mobilier bas en bois.
Une structure dont chaque jonction est faite par un clip noir en métal gravé au logo de la maison. Face à cette bibliothèque de produits, console, bahut et fauteuil vintage, comme autant de clins d’œil au début de la première boutique diptyque, boulevard Saint-Germain, donnent à cet espace un air de « chez soi ».
En 2011, plutôt que Paris en bouteille, c'est la boutique diptyque qui se retrouve en flacon... de parfum ou en bougie.
Comme un appareil photo capturant des images, les odeurs de la boutique entre bougies et parfums, bois ciré du mobilier, tiroirs renfermant des savons... sont capturées pour figurer une nouvelle partition : notes de figuier, de baies, de feuilles de cassis, odeurs d’épices, de baumes et de miel, bouquet délicat et multiple des fleurs, mousse humide... c'est 34, boulevard Saint-Germain...
Ma préférence va à la bougie.
Aujourd'hui, avec les beaux jours, ce 34 prend une nouvelle fraîcheur en partant d'une envolée d'orange amère, de verveine, de citron, de pamplemousse, de lavande, pimentée d'une noix de muscade, de baies de genièvre et de feuilles de cannelier, soutenu par la feuille de bouleau empruntée à Philosykos. En coeur, le géranium d'Egypte, la tubéreuse sur fond de cèdre de Virginie, de patchouli, d'une pointe d'encens et de ciste d'Espagne, complété de muscs.
A la manoeuvre, Olivier Pescheux dont vous avez pu lire l'entretien en début d'après midi.
Le motif prétorien issu des premiers tissus, un flacon ovale, les étiquettes maison mais un bouchon blanc, nouveauté au regard des codes maison.
A découvrir fin février chez diptyque et chez vous en jouant avec moi : pour gagner un flacon de l'Eau du 34, envoyez moi par mail à l'adresse [email protected], la mention "jeu diptyque", avant samedi minuit. Un tirage au sort se déroulera dimanche pour désigner un gagnant.
Nous poursuivons notre visite chez diptyque avec le parfum.
Pas de nez maison mais un travail mené avec trois parfumeurs qui travaillent depuis longtemps avec diptyque : Olivia Giacobetti, Fabrice Pellegrin et Olivier Pescheux.
Afin de mieux comprendre leur travail et leur relation à diptyque, Olivier Pescheux, parfumeur chez Givaudan a répondu à quelques questions que je me posais.
S'il porte comme moi Bel Ami d'Hermès, sa réputation est surtout portée par les parfums qu'il a créé dont Higher de Dior, Arpège pour Homme de Lanvin ou bien encore Boss Sélection, sans oublier le hit : 1 Million de Paco Rabanne
Après être sorti de l'ISIPCA, l'école du parfum, il part comme coopérant à Bangkok, pour une société grassoise et revient en France chez Annick Goutal et KAO, une société de parfums japonaise, avant d'intégrer Givaudan en 1999.
Lauréat 2010 du Prix International du Parfum, il affirme aimer explorer les possibilités offertes par les ingrédients de synthèse, les combiner avec des naturels et découvrir de nouvelles harmonies olfactives.
Pour diptyque, il a créé notamment 34 boulevard Saint-Germain ou la collection de 4 colognes en l'honneur de l'originale L'Eau qui fêtait ses 40 ans en 2008 : L'Eau de l'Eau, l'Eau de Néroli, L'Eau des Hespéridés, l'Eau de Taracco, sortie en 2009.
Si certains ont décrié l'aspect trop brouillon du 34, d'autres ont encensé la collection de Cologne. Une évidence : le parfum déchaîne passion et critiques. Voici sa vision.
Comment vous définissez vous : nez ou chimiste ?
Parfumeur ! le nez est mon outil de mesure, celui qui me permet d’évaluer si ma réalisation est en cohérence avec l’ idée que j’avais en tête de la fragrance …
Pouvez vous définir votre travail ?
Un métier d’artisan…celui d’écrire une histoire olfactive, de réaliser en collaboration avec la marque un parfum qui saura séduire, créer du plaisir
Connu pour avoir développer de nombreux parfums à succès, de toutes vos créations de quel parfum êtes vous le plus fier ?
A chaque époque, il existe des succès liés à des moments, des rencontres qui peuvent être plus marquantes. Mais je n’ai en aucun cas de hiérarchie dans mes créations…c’est un peu comme demander à des parents, quels enfants ils préfèrent… impossible d’y répondre
Dans votre métier, pourriez vous refuser une proposition ? ou, comme un avocat pourriez vous défendre toutes les causes ?
Le fait est que la sélection se fait tout naturellement…les projets avec lesquels je ne suis pas à l’aise, sont ceux qui n’aboutiront pas, sur lesquels je vais buter
Comment décririez vous votre relation avec diptyque ?
Une relation d’amour ;-) une relation simple, ce qui ne signifie pas « facile ». les parfums diptyques sont souvent difficiles à réaliser mais la compréhension du projet, elle, est immédiate, et son élaboration, une liberté créatrice…
Comment naît un parfum avec diptyque ? est il possible de faire des propositions ou l'idée est telle définie dans un brief ? quelles sont les principales étapes ?
La notion de brief marketing n’existe pas chez diptyque. les idées fusent, l’envie de sublimer les matières premières, de raconter une histoire prennent le pas sur toutes autres notions. Elles sont parfois des coups de folies, comme le 34 boulevard saint germain… cette folle aventure fut menée avec énergie et envie. Le 34 boulevard saint germain a un squelette commun sur les fragrances maison et corps…concernant L’eau du 34, nous sommes donc reparti de ce squelette, car nous devions transposer la senteur pour la maison en eau de toilette. Il a fallu arrondir les angles notamment ceux des notes fusantes que l’on trouve dans les notes de tête de la fragrance pour la maison.
Nous pourrions parler de 4 étapes : l’idée/ la réflexion de part et d’autre, du parfumeur et de la marque, sur les facettes qui sembleraient intéressantes à travailler/ la mise en commun de ces idées (parfumeur+ équipes de diptyque)/ la réalisation
Quel est selon vous la spécificité d'un parfum diptyque au regard d'un autre ?
L’exercice est réussi quand on a respecté l’univers olfactif, libre et ouvert de diptyque. Chaque parfum diptyque est doté d’une écriture forte, accentuée par l’accident olfactif cher à la maison, c’est un hymne à la matière première, un vrai parti pris olfactif.
Merci Olivier.
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