Depuis le début de la décennie (et oui déjà), les marques de luxe nous proposent une vision différentes en rendant luxueux ce qui ne l'était pas forcément : que ce soit le nylon avec Prada et ses fameux sacs, la récupération avec Hermès et Petit H, mais aussi le plastique comme chez Burberry et ses trench ou Jil Sander et des modèles de sac...
Et puis en 2009, ce fut le tour des clous.
Prada nous proposa une collection entièrement consacrée au clou, sur fond de gris et de noir.
Christian Louboutin lança son modèle désormais culte : la roller boy.
Burberry Prorsum enfonça le clou justement, avec une collection en 2011 pour homme
En 2012, le clou devint joyeux et pris de la couleur :
et puis rendons grâce à Hermès avec son "clou de selle" et son fameux collier de chien
L'expérience est renouvelée cette saison avec notamment un perfecto réalisé en série limitée pour femme, chez Burberry,... de quoi rendre dingue toutes les fashionistas...
Alors pourquoi cet engouement ?
Faut il investir sur ce type de pièces? ou l'effet mode est il passé ?
En temps de crise, le besoin de protection se trouve renforcé. La mode dont le premier objectif est de nous habiller et donc de nous protéger du milieu ambiant (température, précipitation...) nous propose aussi une vision conceptuelle de la protection au travers de ces clous.
Si ces clous sont apparus en temps de crise, ils risquent donc de disparaître quand la croissance reviendra même si d'autres sentiments comme l'insécurité demeurent fort.
Alors voilà, chacun y va de sa protection : pièce à clou, vêtement de peau, lunettes noires...
De quoi parfois nous faire ressembler à un porc épic !