Comme tous les enfants, chacun a le souvenir de ces peurs cachés dans notre lit, jusqu'au réveil salvateur
C'est ce que nous raconte cet opéra dont le livret d'Adelheid Wette est inspiré du conte des Frères Grimm, sur une musique d'Engelbert Humperdinck.
Sous la direction musicale de Claus Peter Flor, ce conte prend toute sa dimension même si la mise en scène de Mariame Clément semble l'avoir un peu étriqué, en plaçant les scènes dans des boîtes.
Le jeu en apparaît réduit.
C'est au troisième acte finalement que l'ampleur, la démesure apparaissent quand les chanteurs s'approprient la scène et que les sorcières entament une danse digne d'une comédie musicale.
Malgré tout, une soirée qui nous fait retomber en enfance.
Dépêchez vous, c'est jusqu'au 6 mai.