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Celui qui vous dévoile l'exposition "Le Temps devant Soi" Hermès par Hilton McConnico

Voilà l'exposition est close depuis mercredi et va poursuivre sa carrière à travers le monde mais pas en France pour un bon bout de temps.

 

Alors que je vous incité à passer par Lille, pour ceux qui n'auraient pas franchi le pas, je vous propose de vous dévoiler les principaux tableaux de l'exposition.

Dans un grand quadrilatère posé dans la majestueuse salle du Palais de la Bourse, se cache un trésor de poésie, d'humour, d'inventivité imaginé par Hilton McConnico.

Une première salle avec en son centre un cube lumineux nous renvoie sur les murs des écrans vidéos hypnotisant le visiteur

La deuxième pièce nous incite à franchir l'obstacle et à choisir la bonne selle, de la plus petite à la plus désarticulée... suspendue dans les airs

Juste après nous nous retrouvons face à une drôle de sculpture de porcelaine, une toupie bleue et jaune au chapeau pointu

La caresse du temps c'est ce que nous promet cette salle surveillée par un chat en mosaïque de cuir, à l'affût du perroquet aux plumes de cuir également, où des sacs s'exposent

 

Une pause dans une salle obscure, un aquarium qui irradie le plafond...

Un arbre tortue, un lapin passionné de lecture, une fleur de porcelaine, un Kelly qui fait la Ola et nous retrouvons nos amis de petit H

L'exposition est déjà terminée...

Le temps passe vite... si nous pouvions le suspendre...

Saint Laurent sans Yves, une question de logo

Question existentielle soulevée il y a déjà quelque temps mais qui demeure en suspens : Enlever "Yves" à "Saint Laurent" est ce une bonne chose ?

Alors que Naomi Klein écrivait vaillamment son "No Logo", en 2000, ce logo est revenu année après année auprès de toutes les marques de luxe, souvent sur des produits de première gamme afin d'inonder la planète de leur produit, s'assurer un chiffre d'affaires et des marges conséquentes.

Pour les maisons qui ont garder le patronyme de leur créateur, les initiales permettent de proposer toute une série de produits à base de CC entrelacés pour Coco Chanel, LV pour Louis Vuitton, PS pour Paul Smith,CD pour Dior

Celles qui n'ont plus de prénom comme Hermès, Balmain ou Balanciaga, Prada, l'initiale fait la force, Gucci allant même jusqu'à son double G, tout comme Fendi.

Yves Saint Laurent marquait son empreinte de 3 lettres redessinées par Cassandre, voire d'une seule le "Y" que l'on retrouve en boucle de ceinture, fermeture de petite maroquinerie voire découpe sur le sac lui même.

Ainsi au delà du nom de la marque, les initiales impriment également l'ADN de la marque.

Certaines maisons qui avaient d'ailleurs abandonné le prénom y reviennent comme Balmain et sa ligne Pierre Balmain ou Givenchy et son HdG pour Hubert de Givenchy.

Yves Saint Laurent utilisait le YSL ou tout simplement le Y. Qu'en sera t'il de "Saint Laurent"? y aura t'il un "SL" ?

Comment concilier les différentes appelations entre celle de la maison Yves Saint Laurent, les cosmétiques avec Yves Saint Laurent Beauté et la mode avec Saint Laurent Paris ?

Pas de quoi couper une tête mais de quoi couper les cheveux en 4 ?! Et se poser une nouvelle question... que se cache t'il dans la boîte ?

Dans la boîte justement ou plutôt dans les boutiques car depuis hier, les premières photos du concept boutique sortent.

Fini le laqué oriental qui nous donnait l'impression d'entrer dans un flacon d'opium et bienvenu au noir, à l'acier, au marbre...

Une ambiance plus froide qui me rappelle étrangement une boutique Dior Homme... de quoi jouer au jeu des 7 erreurs pour comparaison ...

 

Celui qui portait un paréo Monogram Waves de Louis Vuitton et les Slip On de Céline

Tenue du jour presque estivale avec un jean slim gris Cheap Monday, une chemise blanche Burberry Prorsum, un sac en bandoulière Soana MM Louis Vuitton et ses deux nouveaux achats : une écharpe en coton Monogram Waves de Louis Vuitton et les baskets slip-on 10 en python de Céline.

Porté également avec une chemise western Prada ou une veste gansée Lanvin et une pochette Jige grand modèle

Celui qui se retrouvait en paréo Monogram Waves Louis Vuitton x Yayoi Kusama

- Tu portes quoi comme foulard ?

- C'est un Yoyo de Vuitton

- Un Yoyo?

- Enfin je veux dire tu sais l'artiste japonaise un peu folle qui toute sa vie a dessiné des pois et que Marc, Marc Jacobs a repris collé partout, sur tout produit qui est poinçonné Vuitton

- Ah oui tu veux dire Yayoi Kusama ?!

- Heu oui sans doute. Tout ce que je sais c'est que de toute cette collection présentée sur Brieuc75, j'ai retenu l'écharpe en coton vendue comme un paréo au doux nom de Monogram Waves, qui représente la toile monogramme Vuitton classique couverte de filets de pois de tailles différentes, pour 265 euros.

J'ai craqué sans doute après toutes ces images sublimanales : des photos partout sur le net, des vitrines Vuitton entièrement redécorées et même un pop up store au Printemps Haussmann jusque la fin du mois.

- Oui tu te laisses vite impressionné! Et pourquoi pas le Keepal ? N'oublies pas que celui dessiné par Stephen Sprouve en 2001 atteint des sommets dans les ventes aux enchères...

- Ok mais avant de le vendre, il faut l'acheter et puis le porter et je le trouve trop too much.

J'attends la prochaine collection dessinée avec Jeff Koons!!

 

Celui qui avait la skate attitude avec ses Slip-On 10 de Céline

Pas de confusion avant tout.

Ce n'est pas parce que Céline Dion fait sa rentrée que je vais vous en faire une tartine.

C'est plutôt la marque Céline que je souhaite évoquer : elle s'est inspirée de la mode des skateurs pour nous proposer des pièces en lien avec la superposition de vêtements, des sweats fluides et surtout un modèle de basket inspiré de la Vans dans des matières précieuses.

Pour tous ceux qui regrettent de ne pas voir la Vans customisée Hermès, vous pouvez vous retrancher sur ce modèle créé par Céline en poulain ou en python.

 

Pas nouveau puisque proposé lors de la saison printemps été mais reconduit dans de nouveaux coloris.

Par chance pour nous les hommes, les modèles chaussent grand et les tailles vont jusqu'au 41 soit un bon 42 une fois le modèle porté.

J'ai donc craqué sur celui en python, à 590 euros.

Celui qui voulait être à l'aise dans ses baskets de l'automne hiver 2012 - 2013

A chaque saison, nos marques de luxe préférées, nous proposent d'arpenter la ville avec une paire de basket qui se veut plus luxueuse, plus élaborée... et donc plus chère.

Pour vous aider dans cette jungle des propositions, voici ma petite sélection

- avec Balmain qui nous présente une version en poulain pour un modèle avec velcro et écusson ou à glissière :

 

- avec RAF SIMONS et une version assez surprenante pour ne pas dire moche de la basket

- avec Pierre Hardy avec un très joli modèle avec des bandes de cuir en dégradé de gris

- avec Balenciaga et une paire bien rouge, dans l'esprit d'un Kanye West

- avec Lanvin et deux types de modèles :

Une première proposition à lacets et semelle en cuir gomme privilégie un esprit trekking. Elle se décline dans un patchwork tricolore de matériaux techniques : veau plissé et veau grainé façon éléphant, teintés d’un éventail de coloris terre, cognac, blanc et gris foncé. Une version plus luxueuse s’habille de veau embossé façon python, aux nuances vert ou bordeaux soulignées de gris.

 

Rehaussée de protège tibias, une seconde variation s’inspire de l’univers motocross et de la boxe. Ses volumes architecturés son taillés dans un duo de matières contrastées, tissu strié et veau embossé python, joués dans une palette de trois couleurs bleu marine, rouille, or ou taupe.

 

- et avec Candice Cooper, nouvelle marque de sneaker écologique fabriquée en Italie et dessinée par le styliste allemand, Christoph Siegel. La semelle enrobée en cuir est "fini main", au tampon, comme pour les meubles anciens, selon une technique appelée  « Tamponato «, afin de lui donner un aspect déjà
vécu.

Mon oeil s'est posé sur un modèle en cuir matelassé, aspect vieilli qui a des petits airs d'un modèle de Marc Jacobs :

Vous n'avez donc plus aucune excuse pour arpenter le bitume parisien le pied léger et modeux...

La mode automne hiver 2012 - 2013 par le magazine Essential Homme

Il n'y a pas photo : du Prada en col roulé, en chaussures et en short

La campagne de publicité automne hiver 2012 - 2013 : Hermès par Nathaniel Goldberg, la suite

Après le premier visuel dévoilé en juillet dernier, voici les principales publications :

Celui qui a vu l'exposition "Le Temps devant Soi" d'Hermès par Hilton McConnico à Lille

L'exposition était dévoilée en prmieur dès jeudi soir dernier à l'occasion de l'ouverture du nouveau magasin Hermès de Lille.

Invité à l'événement, j'ai donc fait l'aller retour pour vous ramener quelques clichés.

Et puis hier, grosse discussion au sein du comité de rédaction du blog (entre moi et moi) sur la diffusion des images de la soirée et surtout de l'exposition qui se déroule jusqu'au 19 septembre inclus.

Finalement, je préfère ne pas vous les dévoiler tout de suite, vous recommander d'y aller d'ici mercredi prochain, vous laisser l'effet surprise et seulement vous les présenter après l'exposition.

Juste pour vous inciter à y aller notamment pour les Parisiens : une heure de TGV, une nouvelle boutique Hermès bien aménagée, un sublime lieu d'exposition : le Palais de la Bourse et une exposition inventive, drôle et poétique de Hilton McConnico, une ville agréable à parcourir et des gaufres Meert à ramener!

Je vous propose cependant de découvrir le nouveau magasin prises jeudi, juste avant l'ouverture :

crédit photo : Bruno Clergue

Celui qui était transporté par les Volutes de Diptyque

C'est à l'hôtel de l'Industrie, à deux pas de la boutique historique Diptyque que rendez vous avait été donné pour découvrir ce nouveau jus.

Une ambiance surannée qui aurait pu rappeler l'ambiance du comptoir des Indes, l'embarquement à bord d'un bateau à vapeur.

Ce jus transporte dans le souvenir des longues traversées transatlantiques qu’effectuait Yves Coueslant, un des trois fondateurs de la Maison diptyque dans les années 30. De la vie à bord, il se rappelle des effluves grisants des cigarettes égyptiennes et des panaches fumants des cheminées de paquebot.

De là, est née une incomparable fragrance de tabac :

-          En tête :  épices fraîches (poivre rose et de Madagascar, safran)

-          En cœur : notes florales (iris, immortelle, myrrhe et baies roses)

-          En fond : baumes et gommes (styrax, opoponax, benjoin) 

Disponible dès octobre, cette fragrance se décline en eau de toilette (50/100ml vendue au prix de 62€/82€), et pour la première fois chez diptyque en eau de parfum (75ml vendue au prix de 95€).