Depuis 24 heures, le buzz a envahit la planète et pas que la planète mode.
Le nouveau sujet dont s'est emparé twitter, facebook et consorts est le changement de dénomination de la marque Yves Saint Laurent en Saint Laurent Paris.
Le nouveau directeur artistique et communication, Hédi Slimane, qui régente la nouvelle maison depuis Los Angelès, nous aurait viré "Yves" comme un malpropre, pour ne garder que Saint Laurent, en nous rappelant tout de même que Saint Laurent se trouve à Paris.
Drôle d'idée qui ferait que pour ne pas se tromper avec le fleuve Saint Laurent, on y ajouterait "Paris".
Alors qu'Hédi Slimane a déjà officié dand cette illustre maison, pourquoi le faire aujourd'hui?
Pourquoi ne pas plutôt nous proposer "Yves Saint Laurent d'Oran", ou ne garder que les prénoms : "Yves Matthieu"
Et en plus de tout cela, fichu le logo de Cassandre ?!
Le tout pourtant aurait même reçu l'imprimatur de Pierre Bergé, afin de faire taire toute critique.
Pour ma part, je reste dubitatif et vous propose ma vision des choses.
En effet, PPR confirme : le nom du fondateur, Yves Saint-Laurent (décédé en 2008), reste celui de la maison. Le logo "YSL" créé par le graphiste Cassandre à la fondation de la maison en 1961 par M. Saint-Laurent et Pierre Bergé, sera également maintenu.
Tout comme il existait la marque Yves Saint Laurent pour les lignes haut de gamme dont la couture, disparue en 2002, il y avait également une ligne bis : Saint Laurent Rive Gauche.
Hédi SLimane a donc souhaité donner un nom à la ligne de prêt à porter qu'il va dessiner : Saint Laurent Paris. La maison conserve donc son nom pour tout ce qui touche à l'institutionnel ainsi que son logo d'origine, celui de 1961.
Ainsi, les deux premières collections, considérées comme des collections de transition, seront présentées aux acheteurs et non à la presse sont rebaptisées d'un nouveau nom "la croisière" pour femme et le printemps-été 2013 pour l'homme (livraison en boutique dès janvier 2013).
La première collection féminine défilera sur les podiums en octobre.
Quoiqu'il en soit un autre phénomène risque de se produire : une ruée sur les anciennes lignes quelles aient été dessinées par Yves Saint Laurent, Tom Ford ou Stefano Pilati.
Je dis ça mais je ne dis rien