Alors qu'en cette rentrée, chacun célébrait les 10 ans du premier sac Balenciaga, le First, dessiné par Nicolas Guesquière, j'ai été tenté d'aller faire un tour en boutique.
Pas celle que je vous avais présenté à la rentrée parce que les sacs homme ne me plaisaient pas, mais tout simplement le corner du Printemps.
Et puis là, j'ai craqué.
Je ne sais pas pourquoi. J'y allais juste par curiosité, par envie d'en savoir plus sur les sacs de cette maison qui communique si peu sur ses produits.
Alors que l'on me proposait les différents modèles que je regardais d'un oeil distrait, faute de vraie surprise, et des dimensions qui me correspondaient peu, le vendeur est allé me chercher en réserve, un autre modèle.
Là, une sorte de "love at the first sight" pour ce sac à la taille parfaite, à la couleur difficile à cerner au premier abord ("anthracite") et aux propositions complètes : deux poches intérieures, deux poches extérieures, des fermetures zippées, un porter main ou épaule, un aspect vieilli-vécu, ce miroir de sac acroché, son cuir d'agneau au toucher doux, des lanières pendantes pour une allure encore plus décontractée et pourtant un très bon rendu.
Je suis donc parti avec lui et depuis tout se passe bien entre nous, sous le regard complice des nombreuses femmes que nous croisons...