Suite de la visite avec un premier arrêt dans l'entrée.
Après avoir parcouru les arcades de la rue de Rivoli qui arbore ses échoppes de souvenirs ou ses boutiques de prêt à porter, à deux pas d'Angelina, plus exactement au 228 rue de Rivoli, nous passons la porte à tambour automatique pour découvrir une entrée digne d'un château de conte de fées.
Avant de rejoindre l'immense comptoir de la conciergerie, situé à gauche, il faut tout d'abord marquer son territoire et laisser derrière soi les difficultés du moment en passant la main sur le miroir magique.
Un immense miroir recouvert de givre qui rafraîchit et permet d'inscrire ce que l'on souhaite. Le lendemain, tout aura disparu.
C'est Augustin Meurice, maître de poste qui ouvrit une auberge en 1771 pour accueillir les touristes anglais, à Calais puis un deuxième établissement, à Paris au 223 rue Saint Honoré, terminus de la diligence. L'hôtel pris son emplacement actuel en 1835.
De cette époque,et de ce style Louis XVI qui prévalait, il reste le grand salon Pompadour (photo suivante) aux boiseries blanc et or, la salle de restaurant que je vous ferais également découvrir et la verrière du salon Dali recouverte d'une toile de Ara Starck (à découvrir demain).
L'hôtel est dirigé par Franka Holtmann et fait partie de la Dorcester Collection qui comprend The Dorchester à Londres, The Beverly Hills Hôtel et le Bel Air à Beverly Hills, le Plaza à Paris, le Principe di Savoia à Milan et The New York Palace à Manhattan.
Le salon Pompadour permet d'accueillir des événements privés ou des manifestations dont le défilé évoqué hier.
Petit secret du jour : l'entrée principale n'a pas toujours été Rue de Rivoli. Avant les grands travaux de 2007 par Philippe Starck, l'entrée était située rue du Mont Thabor. Elle existe toujours et peut être empruntée par des clients qui souhaitent rester très discret ou bien quand un événement est organisé et éviter de perturber la clientèle des lieux.
