Du brieuc, du léger... c'est la chronique briochine.
Alors que je rangeais ma penderie, je fus surpris de plusieurs phénomènes :
- le premier était de constater que certains vêtements qui la garnissaient étaient là depuis longtemps.
Leur présence m'étonna car j'avais pris l'habitude depuis un certain temps de vendre ce que je ne portais plus ou ce qui ne me plaisais plus.
Pourtant malgré ce flux "débiteur", certains autres vêtements s'étaient accrochés si fort qu'ils étaient encore là et finalement assez souvent portés.
En y regardant de plus près, il s'agissait soit de pièces classiques par leur coupe ou leur couleur, soit au contraire, de pièces qui étaient , dès leur origine, en avance sur leur temps, ce qui me permettait de les porter très longtemps également.
Certains pouvaient figurer en bonne place dans les vitrines des boutiques de cet été :
- mon trench en toile légère beige ou celui en nylon noir à bouton métal burberry
- une veste en jean Levi's ajustée, ou ma chemise en chambray d'Abercrombie, pour répondre à cette vague "jean"
- mes tshirts en cachemire d'été comme celui troué couleur poivre de chez Hermès ou le kaki d'YSL collection hiver 2008, pour caler soit aux collections PRADA et les vêtements à trous ou le retour du kaki tel que décidé par BALMAIN,
- mes jeans bruts ou vieillis dior homme, ou bien ma collection de jean blanc (YSL ou Dior)
- ou bien encore ma collection de boots ysl en cuir noir ou marron ou en daim mais aussi mes chaussures d'été comme les mocassins tricolores GUCCI ou les vernis bordeaux de chez Sergio Rossi
Le second était de m'apercevoir que j'avais peu acheté sur ces 6 derniers mois (je vois certains hausser le sourcil gauche) et que finalement les pièces que j'avais acquises récemment étaient soit des accessoires comme mes fameux foulards gm d'hermès en coton ou en cachemire, cette étole vuitton en cachemire et soie, ou enfin ces jeans slims Gucci en rouge, vert, bleu ou violet.
Ces éléments complétaient ma garde robe mais ne la révolutionnaient pas. Ils servaient à ressortir de vieux éléments pour les actualiser.
Ce n'est pas la crise qui m'avait poussé à acheter moins d'autant que l'effet "maintien de mes revenus" conjugué à celui de la multiplicité des ventes exceptionnelles des grandes marques auraient dû machinalement développer mes achats.
Puisqu'il ne s'agissait pas de cela, je me suis fait un retour arrière sur mes derniers shoppings pour constater que ce qui était proposé, soit je l'avais déjà de façon similaire ou approchante, soit je n'en voulais pas, à moins que plus humblement que cela ne m'aille pas.
Et puis alors même que je ne suis trouvé assez sage, j'ai quelques vêtements achetés aux dernières ventes que je n'ai toujours pas porté comme ces souliers Vuitton en daim perforé (très PRADA de cet été) ou ce blouson Hermès en coton de chemise bleu, ou bien encore les desert boots en daim gris Lanvin.
- le troisième point marquant était que les vêtements "en attente d'être portés" étaient moins nombreux que les saisons précédentes. Je dois préciser qu'il s'agit de vêtements achetés qui attendent pour être portés que je trouve la bonne combinaison entre ces nouveaux vêtements et les anciens et que souvent il peut manquer un détail pour former le bon look. cela signifiait donc aussi que ma garde robe atteignait une certaine maturité : des vêtements éprouvés, combinés entre eux, actualisés par l'ajout d'accessoires.
Le mariage parfait.
De quoi réaliser quelques "tenue du jour"...