Cette marque d'humilité se confirmait par la façon dont la collection a été présentée dans un lieu modeste, accueillant 80 personnes.
Pour l'ouverture, comme désormais à l'accoutumée, un court métrage plongeait l'auditoire dans l'ambiance du moment avec pour cette fois aux manettes Bruce Weber, spécialiste des mannequins nus qui aiment barboter.
Puis les vêtements avec le retour de ses origines italiennes délaissant la tendance japonisante des saisons passées même si le jeu de superpositions demeure, et surtout le retour de l'esprit tailleur, de la flanelle et donc du gris avec ces manteaux délicatement ceinturés, des chemises plissées dépassant de vestes sans bouton, des petits blousons zippés, et pour le style des salopettes en tweed ou des longs gants en daim.