Quand je dis "filles", j'entends également femmes et dames!
Depuis que je fais les ventes privées des différentes marques de luxe principalement , je me suis rendu compte d'un phénomène assez original.
Alors même que la marque participante précise sur ses invitations de ne pas venir habillé en vêtements de la dite marque, et tandis qu'existe un fort risque que la cliente se retrouve quasiment nue, en collant transparent et string apparent faute de cabines d'essayage, les femmes clientes s'ingénient à porter leurs plus beaux vêtements.
Comme un fait étrange, le jean fripé, la bonne paire de baskets tout terrain ou bien encore le jogging sont des vêtements qui ne semblent n'avoir jamais existé.
La tenue varie cependant selon le niveau de luxe de la marque ou tout du moins le caractère plus ou moins privé de la vente.
J'ai ainsi pu constater que les femmes des ventes Salvatore Ferragamo ou bien encore Valentino étaient très certainement les plus chics de la capitale, mais aussi les plus âgées!
Le moins classe se retrouve à la vente Dior où le logo apparent fait des folies. L'entre deux, à savoir la "quarantenaire" se retrouve chez Hermès où bourgeoises de province façon carré noué autour du cou cachant le collier de perle, croisent la parisienne en jean slim et boots en cuir.
Enfin la plus branchée et la plus jeune se croisera chez YSL, Balenciaga ou bien encore Marc Jacobs avec un joyeux mélange de marque.
Alors maintenant quand je fais la queue pour une vente, je m'amuse à regarder le look des unes et des autres dans la file d'attente, m'amusant de les retrouver ensuite à l'intérieur, les vêtements posés en tas, ou la jupe remontée à essayer de nouveaux vêtements.Une vraie étude sociologique devrait être menée par les marques afin de cerner au mieux "sa" clientèle, cette fameuse ménagère qui est prête à tout abandonner (job, mari et enfants) pour passer quelques heures dans un entrepôt mal chauffé, bondé et souvent éloigné du centre de Paris.
Photos prises lors de la vente YSL.