Le hasard du calendrier m'invitait vendredi dernier aux soldes Lanvin et aux soldes Kenzo.
Le dilemne de la hiérarchie était grand puisque la dernière vente Lanvin m'avait laissé un goût amer puisque nous étions passés après les VIP qui ne nous avaient rien laissé.
Quant aux ventes Kenzo, je n'y avais jamais assisté et ma curiosité était grande.
Cependant, le premier compte rendu des ventes Lanvin le jour précédent par mon ami R., finit de me convaincre de débuter par Lanvin à l'Espace Max.
A mon arrivée rocambolesque (en retard, station trocadéro fermée, autre station, perdu dans les rues du 16ème...), 1h30 avant l'ouverture, je ne pus qu'être conforté par le bon niveau de la marque, au regard du... sac des filles : du Chanel, du Jérôme Dreyfus, du YSL et même un Vuitton en mini monogramme.
Nous étions un groupe d'une petite trentaine à attendre patiemment l'ouverture à 11h, qui ne fut faite qu'à 11h15, puisque les invitations étant sur liste, il fallait contrôler chacun avec une pièce d'identité.
Une fois enfin rentré, le grand espace dédié à la marque proposait pour l'homme un vaste choix de chaussures, maroquinerie et accessoires. Peu de petites tailles en prêt à porter mais de belles pièces à des prix tout doux.
De quoi me mettre dans un état compulsif... prêt pour de nombreux achats!
Pour Kenzo, je me retrouvas devant l'espace Champerret, lieu un peu perdu, au bord du périphérique, vers 19h, les ventes se terminant à 23h.
La foule des grands jours était présente, similaire à celle des ventes Dior, répartie en deux : celle qui quittait les lieux avec de grands sacs en plastique blanc ou marron et celle de ceux qui faisaient encore la queue (sans doute les invités qui travaillaient la journée).
Une foule moins chic, moins fashion que celle du matin.
Gavé d'achats du matin, mon excitation était au plus bas et mes perspectives d'achats limitées.
Passé le premier barrage avec remise du carton d'invitation, il fallait ensuite se dénuder carrément puisqu'une seule de couche de vêtements était autorisée!
Les clients de la marque seraient ils des voleurs?
Une fois enfin rentré, l'espace ressemblait plus à une vaste braderie cheap tant les vêtements étaient dispersés, induisant une notion de faible qualité.
Tout me fut confirmé quand au rayon costumes, je découvris un modèle avec de belles traces de transpiration sur une veste!!
Des modèles anciens, beaucoup de blanc, crème, peu de petites tailles et des prix peu attirants.
Un costume à 350 euros n'est pas vraiment une affaire! ni même une chemise à 40 euros aux couleurs étonnantes.
Surtout quand on compare avec les prix pratiqués chez Lanvin.
Finalement je n'ai rien acheté chez Kenzo et tout dépensé chez Lanvin!
Vous aurez toute la semaine pour découvrir mes achats.
En haut : photos de la queue Lanvin
En bas : photos prises lors de la vente Kenzo