C'est toujours pareil avec les invitations, il est toujours délicat de critiquer.
Pourtant, j'ai beau me raisonner, j'ai beaucoup de mal à en dire du bien.
D'une part Pietragalla à l'origine du spectacle et sur scène ne m'a pas envoûté : ses passages étant très répétitifs, peu inventifs et reposent principalement sur des apparations évanescentes en tendabn tles bras. Pas suffisant pour une ancienne danseuse étoile
D'autre part, si le speech me semblait intéressant, le traitement est digne d'un spectacle de fin d'année d'un collège.
Le pauvre Marco Polo se voit traité en Vivaldi des saisons sur le thème du feu, de l'air, du bois, de la terre... en des tableaux longs et souvent lourds, sur une musique plutôt ennuyeuse et répétitive. Parfaite pour un petit somme.
Seul passage qui aura provoqué chez moi le lever de paupières : celui accompagné musicalement de The Prodigy ou les apprentis danseurs recrutés dans les cours de hiphop se lâchent vraiment, dégageant une belle énergie.
La vraie performance à remarquer est celle du Marco Polo, Julien Derouault, qui donne tout ce qu'il a du début à la fin, un vrai danseur classique qui danse également le hiphop ou la barre chinoise.