Le spectacle donné au Chatelet s'annonçait détonnant : l'oeuvre de Monteverdi du XVIème siècle revu et corrigé par le metteur en scène Oleg Kulik devait faire parler de lui.
Cet artiste ukrainien s'est fait connaître l'année dernière après le "scandale" de ses photos qualifiées de zoophiles, à la FIAC.
Il nous promettait notre "première liturgie spatiale". Notre esprit, sans doute trop lourd, n'aura pas décollé.
Cette musique sacrée, magique, profonde n'a pas été transcendée par les effets lumineux, les fumigènes sortat du lustre ou es chanteurs éparpillés dans tout le théâtre et notamment parmi le public. Sur scène, seul l'orchestre permettait de trouve ru repère et quelques funambules.
L'oeil s'éparpille et l'oreille devient distraite.
Seul expérience amusante : l'entracte et le choeur tantrique tibétain Phurpa.