La semaine ou le magazine "Elle" faisait sa Une avec la thématique "Rajeunir", nous allions, L' et moi, visionner "l'Etrange Histoire de Benjamin Button".
Cela faisait une éternité que je n'étais pas alle au cinéma, la rubrique "cinéma" du blog en témoigne.
C'est donc très "frais" que je me présentais à cette séance.
Le plaisir fut donc redoublé de voir un très bon film et d'en sortir avec un sentiment étrange.
J'ai adoré cette fable humaine sur la vie, le rapport à l'amour, la mort, la vieillesse.
A l'inverse de nous simples mortels, et moins fige qu'un Dorian Gray, ce Benjamin Button évolue de vieux à jeune, une vie à l'envers.
Un vrai sujet d'actualité ou chacun cherche à rester toujours plus jeune, ralentir les effets de l'âge, paraître au mieux de sa forme, une sorte de quête de la jeunesse perpétuelle.
La scène qui m'a le plus marqué est très certainement celle où il retrouve son amour incarné par Cate Blanchett, ce qui correspond au moment le plus heureux de sa vie.
Il est au milieu du gué à 40 ans et elle à 43 ans.
Un coup en pleine face, la mienne, puisque j'aurais 42 ans dans juste un mois.
Beaucoup de questions m'envahissaient en plein visionnage.
Suis je au milieu de ma vie?, est ce la période la plus heureuse? Ni très jeune, ni déjà vieux?, comment vais je vieillir (n'étant pas Button, le rajeunissement est exclu)? comment s'accepter en vieillissant?, accepter l'autre?, le regard de l'autre?...
Des questions, pas forcément de réponse mais quelques certitudes : j'ai toujours aimé mon présent, sans inquiétude sur l'avenir et pas de nostalgie inutile sur ce que j'ai fait ou aurait pu faire.
Pas non plus de crise de la quarantaine (voir la chronique briochine sur le sujet).
Il me restera à creuser (pas mes rides) mais mes interrogations sur ma future décrépitude...
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