Comme à l'accoutumée, Gaultier propose une collection joyeuse, festive et décalée avec un vrai parti pris : faire défiler des mannequins noirs.
Tous coiffés façon afro, les modèles défilent au pas de course, diffusant une énergie communicatrice.
Cela m'a fait penser aux Sister Sledge et leur tube "We Are family".
Le postulat de Vuitton qui s'inspirait d'un roi africain voyageant à Paris semble plutôt se retrouver incarné dans le défilé de Jean Paul Gaultier, bien plus inspiré.
On en oublie presque les vêtements de facture plutôt classique, costume ou trench, hormis ces harnais qui entravent et soulignent le corps.
Comme tous les autres, le noir est omniprésent (en couleur).
Pour Hugo by Hugo Boss, collection dessinée par Bruno Pieters, l'ambiance est toute autre.
Elle a des accents très germaniques qui me font penser à Klaus Nomi, Kraftwerk mais aussi au Bauhauss pour son côté graphique, son noir et blanc et surtout ses effets optiques.
Des modèles étriqués : legging / petite veste et des allures de Balenciaga, un peu comme le dernier défilé de Jil Sander.