Je ne vous parlerais ni de la christallerie (dommage), ni du jeu (là je n'y connais rien) mais tout simplement d'un restaurant à Tours (qui n'a rien à voir avec les deux autres sujets précités, allez donc savoir pourquoi il s'appelle comme ça).
Ce restaurant, le Baccarat, situé 108 avenue de Grammont à Tours, nous accueille de façon agréable, même après 21h30 ce qui est plutôt rare en Province, et en semaine (surtout un lundi soir).
La salle est grande et décorée de façon classique, avec la volonté d'être cosy, soit assez commune finalement avec ses meubles en wengé (déjà vu tellement de fois depuis quelques années) et ses fauteuils en cuir chocolat. Malgré ces couleurs, la salle est refroidie par des murs couleur champagne, et l'absence d'objets ou d'éléments qui auraient pu réchauffer la pièce. Mais bon, je ne suis pas Valérie Damidot et ne vais pas tout redécorer l'espace d'un dîner.
La carte propose une formule entrée + plat + dessert ou le choix entre deux plats entre 18 et 24 euros ce qui positionne le restaurant comme un resto chic de la ville. (et oui, pensez au pouvoir d'achat)
Quoique comme le dirait 60 millions de consommateurs, certains plats "bénéficiant" de suppléments, la note finale risque d'être plus élevée, d'autant que les fameux suppléments ne se justifient pas et créent une tentation plus forte, rendant les autres plats presque moins bons au choix.
Finalement et par crainte de ne pas être satisfait, nous commandons un seul plat (le doute nous assaille à la lecture de cette carte malheureuse).
Un peu d'attente, avec la musique( au secours) de la compilation de l'hôtel Costes, pour faire genre... les plats arrivent.
Un effort de présentation pour des aliments classiques tels qu'un pavé de sandre (mais d'où vient il?) ou des aiguillettes de canard.
Pas de révolution, c'est bon, un peu travaillé mais vite oublié.
