C'était l'autre soir, le 6 septembre, à l'Opéra Garnier.
Dehors, il faisait encore jour et les boutiques sur l'avenue commençaient à fermer. Les touristes s'éparpillaient entre les différents lieux sur les boulevards.
A l'intérieur, les femmes portaient de jolies toilettes en prévision de cette première d'Eugène Onéguine, donné par le Théâtre du Bolchoi.
Nous retrouvons, L' et moi, mister DoubleYou et Sophie, sa femme. Nous profitons des instants avant le lever de rideau pour parcourir les lieux et prendre, tels des touristes japonais, toute une série de photos.
L'ambiance est sous le signe d'un bel événement pour cet opéra de Tchaikovski.
Nous apercevons Lionel Jospin et Pierre Bergé, réminiscences de la gauche caviar.
Le spectacle commence et s'ouvre sur une salle à manger bourgeoise et de nombreux convives attablés.
Un seul lieu, une société russe qui se retrouve et cette femme seule, Tatiana interprétée par Tatiana (étonnant) Monogarova, sublime, face à Eugène Onéguine joué par Marius Kwiecien, un peu trop rigide, accompagné de Lenski (Andrey Dunaev), plus profond. Une mise en scène classique qui sera pourtant quelque peu chahutée aux applaudissements et des superbes décors de Dmitri Tcherniakov nous auront enjoués.