Après un week end où les commentaires les plus fous, farfelus, parfois injurieux ont été postés, fidèle à ma ligne de conduite, j'ai laissé faire.
Je n'ai pu m'empêcher de repenser à ce qu'un lecteur du blog m'avait mailé en reprenant Flaubert :
"Emma Bovary lisait avec une passion dévorante les nouvelles parisiennes, afin de s'imprégner de ce qu'elle pensait être la vie. Elle frissonnait à la seule évocation de nouvelles toilettes. des petits drames de taffetas et des aventures mondaines.
Mais elle ne savait pas encore que cette vie était bien factice, que les sourires obligés cachaient quelque amertume.
La vie sociale est un jeu épuisant, car c'est une représentation permanente, dont le seul enjeu est la reconnaissance de semblables acteurs sans consistance.
Aussi, il est toujours troublant de voir à quel point les armes du marketing sont à ce point efficaces malgré des ficelles que l'on croyait trop grosses.
Le détachement et la distance sont de bons remèdes."