Depuis quelques années, le luxe s'est démocratisé et est devenu par certains aspects partiellement accessible.
L'objet de luxe jadis réservé à une élite devient plus proche.
C'est surtout vrai dans l'alimentation ou le saumon, le foie gras et même le caviar peuvent figurer sur une table toute l'année.
Dans l'habillement, les choses se vont de même avec ces flagships comme Vuitton qui, au delà des commandes sur mesure de malles ou de sacs en crocodile, proposent également des petits prix.
Le parfum est également le meilleur exemple de démocratisation du luxe.
Mais la nouveauté c'est un mouvement inverse qui se produite et qui a pour effet que certains objets deviennent luxueux donc moins accessibles.
L'exemple parfait est celui de la basket.
Quel autre objet est aussi démocratique qu'une basket?
Si les marques grand public telles Nike, Reebok ou Adidas ont depuis des années proposés des modèles de plus en plus coûteux, selon qu'il soit technologiquement avançé, soit une rééditions d'anciens modèles mythiques, les marques de luxe soet sont également lancées dans l'aventure.
Depuis quelques saisons, la basket est devenue l'une des pièces phares des collections.
Que ce soit la B56 chez Dior, la montante métalisée de Lanvin, la colorama de pierre hardy... et désormais la Ninja d'Hermès.
Vous l'aviez déjà découverte ici mais elle revient en version basse, pour des prix allant de 525 à 625 euros.
Bien évidemment, elle n'a d'autre fonction que d'être agréable à porter, légère et ne sert pas à courir, escalader ou quoique ce soit d'autre. C'est le luxe.