Invitation à découvrir cet opéra dansé de Pina Bausch sur une musique de Gluck à l'Opéra Garnier.
Si les histoires d'amour finissent mal en général, celle ci l'est particulièrement pour Orphée parti chercher sa belle aux enfers, et revenant sans elle.
L'histoire est noire mais le premier tableau s'ouvre sur des danseurs en blanc, comme des fantômes, sur un fond blanc.
Orphée et Eurydice sont joués à 4 : 2 danseurs et 2 danseurs.
La musique emporte la salle et la danse parfois fluide, souvent cassée nous entraîne comme Orphée dans ce tumulte qui devient un labyrinthe où il est impossible de sortir malgré les fils, puis dans un jardin sombre, pour finalement retrouver la mort dans le dernier tableau.
Un spectacle extrêmement moderne, chorégraphié et mis en scène en 1975, avec Yann Bridard (danse) et Maria Riccarda Wesseling (chant) pour Orphée et Marie Agnès Gillot (danse) et Julia Kleiter (chant) pour Euydice.
Décors, costumes et lumières de Rolf Hengelbrock.
