Un mystère plane sur cette rue : à travers les vitres, ils regardent, observent cette horde de bobos qui arpentent, fiers comme des pans, agrippés aux poussettes pour enfants, achetant chez leur fromager ou chez Delmontel comme un instinct de survie, dans cette rue, devenue une sorte de "rue Gama".
Les petites boutiques typiques fleurissent : le restaurant à sushi, le No Name Store, l'hôtel Amour, le traiteur, le caviste,... mais la chanson de François Hadji-Lazaro n'est plus : "dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs..." tout comme l'âme de la rue.