Le processus de création peut prendre de très nombreuses voies. Parfois, tout vient en rêve (comme Karl), d'autres fois, l'inspiration viendra d'un objet, d'une silhouette, voire d'une oeuvre.
C'est le cas pour Marc Jacobs dans sa dernière collection printemps été 2008 pour Louis Vuitton. Après Murakami, il a, en plus de l'inspiration, collaboré avec le peintre et plasticien contemporain, Richard Prince, pour travailler sur la création de nouveaux modèles dont toute une série de sacs, futurs must have de la saison prochaine, mais aussi au défilé où les infirmières semblaient tout droit sorties d'une toile. A moins que ce ne soit de Bulgarie.
Un travail riche, varié, une mise en scène étonnante et un des défilés les plus forts de cette saison. Une toile monogramme travaillée comme une toile à peindre, un logo décalé, recolorié, doublé des mentions "louis vuitton paris"... Mais finalement, une présentation de sacs plus que de vêtements qui seront passés presque inaperçus.
Si certains les trouvent horribles, ce n'est pas grave car comme pronostiqué par Félix Salmon, ces sacs créés par Richard Prince sont là pour montrer que la marque de luxe est toujours créatrice et moderne. Même s'ils ne se vendent pas, ils ne cannabaliseront pas les autres sacs de la maison toujours vendus avec des marges très fortes.
Bien au contraire, ces sacs premettent à la marque à gagner en valeur boursière car, aux yeux des experts ,Vuitton doit faire parler d'elle et rester au top, mais aussi gagner en notoriété.
Le plus grand succès sera de retrouver ses sacs en copie en Asie ou à la sortie du métro à Barbès!