brieuc75

Le buis tailleur Chanel

Devant la boutique Chanel, Avenue Montaigne.

L'hôtel de Crillon

Passage éclair au Crillon pour prendre une pause rafraichissante et retrouver une amie d'Agen et une amie bretonne pour organiser notre soirée dînatoire.
Le lieu est grand et un peu froid ("tout ce marbre me glace") mais une fois installé, je n'ai qu'une envie : y rester

John Lobb

Chez John Lobb, annexe de la boutique Hermès du 24 rue Faubourg..., essayage de magnifiques chaussures d'été en lin pour une impression "look my boots, not my boobs!" de luxe.
Le chausseur appréciant mes mocassins vernis bordeaux à pampilles de chez Sergio Rossi, nous indique la possibilité d'en faire sur mesure et nous cite le cas d'un client qui vient de commander une paire de mocassins en cuir vernis blanc pour 4.200 euros. (ça c'est de l'exclusif "expensive")

Sir Elton John croqué par Steven Klein pour Uomo Vogue de mars

Une couverture pour ses 60 ans.

Goumard

Samedi midi, nous nous dirigeons près de la Place de la Madeleine, chez Goumard, une ancienne institution qui s'appelait auparavant Prunier, puis Prunier Goumard, jusqu'à la scission (il existe une Maison Prunier) et sa reprise par son ancien chef de salle, Philippe Dubois.
Un restaurant de poisson avec sa salle à manger au 1er étage, dans un lieu cossu, un peu classique, réveillé par des toiles modernes.
Suite de nos agapes.

Le menu Goumard

Une carte efficace et limitée autour du poisson et une proposition en entrée et en plat pour une viande.
Nous restons consciencieux et débutons par une coupe de champagne, du pain et du beurre aux algues afin de nous réveiller les papilles ankylosées après notre dîner chez Ledoyen.


Noix de saint jacques au bouillon et tourteau et pistou pour une entrée légère (ou tout du moins pour se donner bonne conscience) puis Saint Pierre grillé et bourride de poissons fins (on se croirait en thalasso), arrosés de vin goûtés à l'aveugle (et de toute façon, je ne suis pas vraiment spécialiste)




Sablé breton au cacao et ananas au naturel clôturent notre repas, avant un café dynamisateur afin de poursuivre notre périple par un shopping dans les rues de la capitale.
Cadre, service et nourriture nous ont plongé dans une ambiance calme et sereine pour un déjeuner d'excellente qualité et un estomac rassasié et pourtant léger.

Les toilettes Goumard

Un lieu historique puisque les commodités sont classées monument historique et valent le coup d'oeil, voire plus.

Le Doyen

Imaginez un lieu qui existe depuis 1791. Entre Champs Elysées et Place Royale, une guinguette tenue par Pierre Michel Doyen qui en fait un restaurant que Robespierre, Danton et Marat, puis sous le Directoire, Joséphine de Beauharnais fréquenteront assidument.
C'est une belle histoire qui se poursuit en 1842 avec un nouveau pavillon qui garde le nom LEDOYEN de 1814 et y ajoute "pavillon".
Son histoire se poursuit jusqu'après la guerre où il devient un lieu à disposition du Quai d'orsay jusqu'à sa réouverture en 1962.
L'endroit est donc chargé d'histoire pour une cuisine légère préparée par Christian Le Squer aussi discret que le lieu est connu.

LEDOYEN

Le Menu du Doyen

Après un amuse bouche "purée de topinambour avec truffe et huile d'olive", nous commençons notre dégustation par, pour l'un, une pistache de homard bleu et pour l'autre, des saveurs "terre et rivière" à base d'anguilles et de betteraves.

Continuons par un libellé aussi simple que "jambon blanc, truffe, parmesan aux spaghettis" pour découvrir un rectangle formé de minuscules pâtes entourant un intérieur crémeux et truffé.
Pour les amoureux d'"Hannibal", le ris de veau en brochette de bois de citronnelle rissolée et son jus d'herbes semblait idéal.





Après les fromages, 5 desserts se suivent. Ben oui, 5, pas 4 ni 3 ni 2 ni 1 seul dessert mais le "grand dessert Ledoyen" avec un dessert "levure glacée, rapé de chocolat blanc et d'amande", puis "transparence banane café", suivi d'un "soufflé passion à l'ananas épicé", puis de "croquant de pamplemousse cuit et cru au citron vert" et finalement finir (mais pas tout) par un "chocolat/orange en tartelette, givré de campari.

Au bout du bout, quelques mignardises pour boire notre infusion car compte tenu de l'heure (1h du mat'), il ne reste plus qu'à se coucher!

Une soirée délicieuse, dans un cadre feutré, avec vue sur le Petit Palais, un service impeccable, des mets de qualité combinant des produits anciens et rustiques à des produits plus luxueux et la visite surprise du Chef venu nous saluer.

Repas astronomiques

Que faire du week end quand vous avez votre plus ancien ami qui arrive de province pour passer 2 jours à Paris, qu'il adore les bonnes tables et qu'en plus il a en main le dernier guide Michelin ?
La réponse dès demain sur le blog pour découvrir notre visite des tables gastronomiques pour des repas astronomiques.