On le dit racé, on le traite de "must have de la saison", on précise qu'il est l'alternative de bon goût aux autres modèles.
Langue de Python a même dénoncé le fait que je l'avais désormais.
Je dois donc l'avouer publiquement : j'ai acheté le nouveau sac cabas Gucci en python pour remplacer la banane, le baise en ville, le baluchon et même le sac de week-end.
Et pourtant, cela n'a pas été facile. Plusieurs repérages sur 3 semaines écoulées à la boutique Gucci, rue Royale. Essayage main, épaule, bandoulière, en veua velours, en autruche, en python.
Les arguments incontournables des vendeurs m'oppressaient : "seuls quelques modèles ont été fabriqués"; "ils s'arrachent"; "dans quelques jours, il n'y en aura plus"; "il vous va bien".
Et puis, j'ai craqué pour m'entendre dire que le dernier modèle de la boutique avait été vendu deux jours auparavant à un iranien pour son épouse! car ce modèle pour homme est aussi convoité par les femmes qui adorent ce modèle grande taille.
L'espoir me quitte alors que les vendeurs (1 puis 2 puis maintenant 3 vendeurs sont venus pour m'encourager, me consoler et enfin me rassurer) m'informent qu'il en reste un sur Paris et que si je suis déterminé à l'"adopter" (plus fort que Madonna et Angelina Jolie), je peux l'avoir dans 10 minutes.
L'attente sera longue autour de deux canettes de coca light (soit les canettes les plus chers au monde) pour enfin le serrer dans mes bras et repartir avec caché dans un vulgaire sac non griffé (je ne vais quand même pas me le faire voler!).
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