Expérience incroyable jeudi soir au Zénith d'orléans : invité au concert de Patrick Bruel, j'ai découvert un nouveau monde. Un monde peuplé à 95% de femmes gesticulant, braillant, chantant, reprenant des chansons entières, levant les bras, remuant, dansant au son des chansons de leur star.
Pour être franc, j'ai toujours été indifférent aux chansons de cet éternel jeune homme de 20 ans (en tout cas, il semble vouloir le rester), et après ce concert, je vais très certainement le rester.
Dès les premières notes de musique, le public est d'ores et déjà acquis, aucun effort à faire, une promenade de santé. Cela s'en ressent. Même si Patrick donne de la voix, beaucoup de voix, avec une grande facilité, il manque la nuance, les sentiments. Les jeux de lumière dignes d'un concert d'un groupe international et la musique toujours forte enveloppent la salle, la couvrent.
A l'exception de la reprise de John Lennon (help me), l'ensemble est lourd. Lourd et simple car les textes des chansons sont globalement plats avec une régularité des mots dans la structure : sujet_verbe_complément ou forme impérative (alors regarde, dors...) et des thèmes récurrents que sont ils devenus, l'enfance, la nostalgie voire la mélancolie même dans les chansons qui prétendent le contraire.
Le jeu de scène est limité et le concert dure 2 heures quand patriiick fait des scketches pour annoncer les prochaines chansons : du populaire limite démago. (vous m'aimez, je vous aime...)
Mais après tout, je peux être critique dans ce monde découvert jeudi soir, personne ne m'écoutera.