Plus rien ne sera comme avant : après un tel spectacle, les autres concerts apparaîtront bien fade. Les critiques avaient annoncé un concert professionnel, peut être trop, avec beaucoup de playback et des prouesses sportives plus que des chorégraphies. Il n'en est rien. La Madonne est certes une grande pro et présente un spectacle, un concept chanté plus qu'elle ne se produit en concert. La différence est énorme. Les deux heures passent très vite, découpées en 3 tableaux à un rythme effréné. Les chansons anciennes ou récentes, pour certaines réorchestrées balaient la pop, le rock (sublime en rockeuse déjantée sur son solo de guitare), la techno (ray of light), la disco (music), de l'émotion (paradise ou live to tell) et le sublime "Isaac". Le discours pseudo salvateur demeure modéré, contrairement aux craintes parues lors de la sortie du DVD "i'm gonna tell you a secret" et son insupportable reportage en Israel. Le vrai point délicat est de vouloir inciter à verser des fonds en précisant sur écran géant l'adresse internet de la fondation de Clinton à un public qui parfois s'est saigné pour assister à ce concert, le plus rentable de tous les temps pour la Madonne.
Mais qu'importe, le scandale de la croix pour quelques vieux curés ou sa religion exposée, le public est venu pour Elle, de tous âges, de tous pays et chante, danse, tend les bras au moindre passage ou regard de la Belle.
Une vraie énergie, un vrai don d'elle même si selon les jours elle se donne plus ou joue plus avec le public.
Au sortir, l'envie d'y retourner.
Alors nouveau rendez vous pour uen 2ème confession, mercredi soir en place VIP, ce coup là.