Depuis deux ou trois ans, forum de Davos, manifestations au G7 et même les étudiants anti-cpe nous évoquent la globalisation et selon les interlocuteurs ses bénéfices ou méfaits.
Pour ma part, mon avis était, comme la plupart du temps, ... ailleurs.
Depuis samedi, je suis devenu un féroce partisan.
Imaginez, lever tôt, en bonne forme, le soleil est de la partie. Je décide avec L' de nous rendre au symbole du concept global et de la mondialisaiton : le flagship Louis Vuitton, visité récemment et illustré dans le dernier clip de Mariah Carey.
Une envie très forte d'acquérir ce superbe short (voir photo), vu lors du denrier défilé, pour arpenter les rues de Malaga, nos vacances prévues début mai, me donnait l'impression d'avoir sniffé 2 ou 3 rails de coke.
L'atterrissage fut brutal.
D'une part, nous avons retrouvé Bruno (voit article suivant) et d'autre part, le dit modèle n'était en vente qu'en blanc et en rouge dixit le vendeur qui me cofirmait ne l'avoir jamais vu en couleur "taupe-model".
Je demande des explications et insiste, ne pouvant me résigner à rentrer bredouille et commençant à arpenter les rayonnages dans l'espoir vain de tomber amoureux d'un autre article comme ce bomber en soie bleue marine logotisé dans le dos (que je n'ai pas malheureusement suffisamment musclé).
Après quelques minutes d'attente, le vendeur revient, la larme à l'oeil devant l'expert que je suis : ce modèle existe bien mais n'est en vente que dans certains pays dont l'Asie mais pas l'Europe.
Damned : il y a donc une segmentation de la planète et il n'est pas possible d'avoir tous les produits à sa disposition.
Le seul remède est d'être patient, d'espérer que ce modèle ne sera pas vendu et sera envoyé en Europe comme réassort.
L'espoir fait vivre et mes shorts H&M et GAP m'accompagneront encore cette année.