Quoi de mieux quand il pleut que d'aller au ciné (j'en connais un qui sera content en lisant ça).
Dimanche, au multiplexe d'ORLÉANS, ma foi en Madonna m'a aveuglé. Elle n'est pa sune bonne actrice et son mari, Guy Ritchie, n'est pas le plus talentueux réalisateur de sa génération.
Nous en avons eu la preuve par l'exemple avec son film "REVOLVER".
D'un synopsis qui semble tenir la route : A force de traîner avec des voyous, Jake Green, joueur invétéré et arnaqueur professionnel, finit par écoper de sept ans de prison à la place du dangereux caïd Dorothy Macha. A sa sortie, Jake devient imbattable au jeu, grâce à une formule apprise auprès de deux mystérieux co-détenus. Il est prêt à prendre sa revanche. Empêtré dans une guerre des gangs avec son impitoyable rival, Lord John, Macha mise toute sa crédibilité sur un trafic de drogue avec le tout-puissant Sam Gold. Quand Jake rend visite à Macha dans son casino, il l'humilie en public lors d'un jeu de hasard. Ce dernier envoie ses hommes aux trousses de Jake, mais celui-ci est sauvé par l'énigmatique Zach qui propose de le protéger. Sceptique, Jake refuse leur aide, mais lorsqu'il découvre qu'il n'a plus que trois jours à vivre, il n'a plus le choix. Il va se retrouver pris au milieu d'un jeu risqué et dangereux...
Ce qui aurait pu être un bon film de gangsters avec des acteurs au physique adéquat, une ambiance lancinante, tombe dans la schizophrénie et prétend devenir autre chose. Cette autre chose est incompréhensible, faute de clés; le réalisateur ne les ayant pas fournies voire jamais trouvées lui même. L'acteur principal, Jason Statham, n'a même pas le mérite de nous faire frissonner, pourvue d'une perruque, d'une moustache (on t'a quand même reconnu) et d'un costume Armani rentabilisé puisque pendant deux heures à l'écran. De toute façon, le regard de Statham nous confirme que lui même n'a rien compris.
Mention spéciale à Ray Liotta, en folle pourvue d'un slibard guépard (gay-part).