Du brieuc, du léger... c'est la chronique briochine
Ecto machin et dorelot! J'en découvre tous les jours.
Si dorelot, sonne bien à mon oreille, cela n'a rien à voir avec un copain de Lancelot (quoique...) ou une extension du grelot (quoique aussi...). Ce mot désignait, au 16è siècle, un jeune garçon efféminé.
Le verbe associé (qui a perdu son sens depuis) était dorloter.
Mince alors, (ou dois je dire ectomorphe alors) attention à tous ceux qui aiment les calins car il y a du sens caché et des sens refoulés.
A cette époque, les mots qui nous sont restés sont : mignon, androgyne ou pédéraste (même si ce terme est désormais galvaudé). C'est également adonis ou ganymède
J'aime bien castor, bardache ou bougre (de "bulgare"), terme employé pour désigner les hérétiques (je n'ai pas écrit hystérique) albigeois, cathare, qui prendra progressivement le sens d'homosexuel.
Quitte à se faire insulter ou alpaguer dans la rue sous forme de "sale PD", se faire interpeller par un tonitruant "Oh le bougre (ou la bougresse)", ou bien encore par un cinglant " petite bardache" mérite une attention particulière.
Mais, si au final, j'entends "espèce de castor ectomorphe", je devrais m'incliner (mais pas trop non plus) devant cet érudit.