Un des plus brillants défilés pour une marque les plus classiques avec cette vision des Gauchos de la Pampa, emmitouflés dans de sublimes écharpes, des manteaux de cuir aux couleurs automnales lumineuses ou des bottes qui font l'allure altière, avec une touche de nonchalence.
La belle originalité avec des silhouettes androgynes.
Ultra chic, portable avec une pointe de modernité.
Difficile de suivre Versace tant la marque se cherche et propose à chaque collection une nouvelle direction qui semble à chaque fois ne pas être la bonne.
Cette saison, nous allons vers le film de science fiction ou d'anticipation tels les Terminator, Matrix ou autres formules pour un univers noir, pas forcément loin du sm.
C'est sans doute plus intéressant que les visions précédentes représentées par un acteur de série télé, mais nous ne sommes pas encore dans le Grand Cinéma digne de Gianni Versace.
Que dire du show Alexander McQueen? Tout est portable.
Pas de coupes spéciales mais de belles coupes. Quelques effets "podium" qu'on peut diversement apprécier.
Mais... Car il y a un mais! Tous les modèles devraient être refaits en tissu uni. En effet, (presque) chaque pièce est imprimée.
Est-ce le défaut de cette semaine milanaise? Pourquoi, à quelques exceptions près, chaque créateur (même Miuccia Prada) a voulu nous montrer des vêtements avec des motifs bien souvent de très mauvais goût? Une critique est très souvent subjective.
Toutefois, je me demande si beaucoup d'hommes apprécieront de s'habiller avec tous ces vêtements bariolés proposés en Lombardie? Seul le gris uni tire son épingle du jeu et est le roi de la saison 2010/2011.
Il y a le temps des horloges, précis, rigoureux. Et il y a celui du cœur, souple, intime, qui tantôt s'emballe et tantôt ralentit sa course, se perd, se gagne... ou nous manque. Il est des heures qui s'envolent comme des secondes, et des secondes qu'on voudrait voir durer des heures.
Hermès rend un bel hommage à la relativité du temps en créant le mécanisme "Grandes Heures". Un module novateur et malicieux présenté sur l'élégante Cape Cod, l'une des montres les plus emblématiques de la maison. Clin d'œil à la danse, autre art du rythme et de l'élan : sur le cadran, les heures ont délaissé leur ronde sage pour composer une nouvelle chorégraphie du temps, où certains chiffres se rapprochent, tandis que d'autres s'éloignent à grands pas.
Cette application vous permettra d'une part de choisir votre temps en fond d'écran, d’autre part de trouver le magasin Hermès le plus proche. En revanche, l'application ne vous donnera pas le lieu des soldes. Là, il fallait lire le blog!
Quand une grande maison de luxe portée sur l'artisanat et le savoir faire s'adonne au rock cela donne une des collections les plus vibrantes vues depuis le début des défilés homme automne hiver 2010-2011 à Milan.
La saison passée, Bottega Veneta avait déjà réveillé les esprits en ne s'imprégnant pas de la crise et évitant ainsi ce déluge de gris.
Cette saison, c'est au son du rock and roll d'Elvis et du rockabilly que l'inspiration s'est emparée de la collection. A
u delà des coupes de cheveux des modèles façon banane, on y retrouve le vestiaire fifties avec le jean retroussé, les chaussures à plateau (déjà vu chez YSL en 2008) et chaussettes blanches, les pantalons étroits ou le bas de jogging porté de façon lâche.
Tous ces éléments sont bien sûr revisités et agrémentés de vestes courtes aux couleurs vives, déjà utilisées lors des précédentes collections (rouge, vert, violet).
Sans doute une des plus grosses déceptions de cette fashion week à Milan.
Alors que Miuccia nous avait habitué à des collections conceptuelles, et que son homme MiuMiu n'existe plus, il était possible d'espérer une collection ambitieuse.
Las.
Est ce par manque d'inspiration ou tout simplement pour s'assurer une collection commerciale que le défilé nous aura gratifié d'une part de mannequins féminins, limitant de fait les propositions masculines et d'autre part de deux ou trois imprimés qui serviront la Une des magazines.
Les petits pulls trop courts aux couleurs vives ne m'auront même pas fait sourire.
Alors même que je proclamais être fan de camel, il semble que ma voix ait porté avec ce retour au classissisme et au beige camel.
Alors que partout, les vestes sont courtes, les trenchs aussi, ainsi que les manteaux, Tommaso Aquilano et Roberto Rimondi n'ont fait que du long. Du très long.
Seul point commun avec les autres maisons : le gris, qui sera omniprésent dans les dressing-room de l'hiver prochain.
A noter un manteau-smoking doublé de fourrrure pour les beaux soirs de l'Opéra...
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