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Aïda à l'Opéra Bastille et dans les UGC

Samedi dernier, je découvrais l'opéra Aida de Giuseppe Verdi, mis en scène par Olivier Py (après Alceste à Garnier) et dirigé par Philippe Jordan.

Sous les ors du Palais, la guerre et la passion se mêlent dans une mise en scène passionnante.

Orchestre et choeur de l'Opéra National de Paris

avec Carlo Cigni (Il Re), Luciana D'Intino (Amneris), Oksana Dyka (Aïda), Marcelo Alvaez (Radamès), Roberto Scandiuzzi (Ramfis) et Sergey Murzaev (Amonasro)

L'opéra sera diffusé en direct le jeudi 14 novembre à 19h30 dans 27 salles du réseau UGC en France et en Belgique (dans le cadre de la saison Viva l’Opéra ! - www.vivalopera.fr), en direct et en différé dans 55 salles du réseau indépendant en France (http://www.fraprod.fr) et 300 salles en Europe et dans le reste du monde.

Les ballets Teshigawara, Trisha Brown et Jiri Kylian à Garnier

3 chorégraphies contemporaines s'interrogent sur la beauté à Garnier du 1er au 14 novembre.

Darkness is hiding black horses de Saburo Teshigawara (création)

Ils se cherchent... Et se trouvent... Dans ce ballet sombre entre rites barbares et musique aux accents electro, des bruits de chevaux, la vapeur des naseaux, une force terrible et une douceur déchirée. un beau aux confins du laid...beauté cruelle, bestiale.

Glacial Decoy de Trisha Brown

Qu'est ce qui est beau ? La symétrie? La dissymétrie ? Ce ballet à un, à deux, à quatre comme ces 4 panneaux qui projettent des photos noir et blanc d'une Amérique disparue... Chaque photo glisse d'un écran à l'autre pour ensuite disparaitre, comme ces danseuses qui se suivent ou se poussent sur la scène qui semble trop petite pour les accueillir toutes ensemble... Photos qui rythment la chorégraphie... Quand l'image supplante la musique... beauté vaporeuse, surannée.

Doux mensonges de Jiri Kylian

La Beauté est une force si fragile... Qui se trouve au bord du précipice, prêt a disparaitre... Beauté offerte, Beauté cachée, montrée ou intérieure... Lyrique, baroque ou terre à terre, Violente, violentée et sublime qu'un voile peut dissimuler... Ou révéler comme une chrysalide.

Alceste de Gluck à Garnier

Quelle étonnante mise en scène d'Olivier Py.

En entrant dans cette salle du Palais Garnier, 5 artistes s'activent à dessiner le décor. Un work in progress qui durera tout le spectacle.

Nous entrons dans ce décor de palais qui disparaît pour nous amener le soleil puis les flots, puis l'enfer... un décor se dessine sur un tableau noir à la craie, comme une partition de musique, en couleurs inversées. Une sorte d'épure qui transcende cette tragédie lyrique en trois actes de Gluck, allant même à poser Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre sur le plateau, les faisant quitter la fosse d'orchestre qui se transforme en fosse commune.

Interprétations excellentes de Sophie Koch en Alceste et de Yann Beuron en Admète, en toute simplicité, elle en robe blanche, lui en pantalon et gilet, pour cet opéra baroque où l'essence est l'amour confronté aux ténèbres qui demandent la mort de l'un d'eux.

Pour les dessins de Pierre André Weitz qui renouvele l'exploit à chaque représentation et bien sûr l'oeuvre, jusqu'au 7 octobre 2013.

De quoi être impatient de découvrir AÏda à Bastille, mise en scène par Py également...

 

 

 

Lucia di Lammermoor à l'Opéra Bastille

C'était jeudi dernier à l'Opéra Bastille... mon premier opéra de la saison, et un vrai triomphe, rare à Bastille...

Un très bel opéra romantique, un drame en 3 actes et en italien avec une musique de Gaetano Donizetti, un livret de Salvatore Cammarano, la direction musicale de Maurizio Benini, et une mise en scène de Andrei Serban.

Ce soir là, les chanteurs étaient pour Lucia : l'excellente Patrizia Ciofi, pour Enrico Ashton :Ludovic Tézier, pour Edgardo di Ravenswood : Vittorio Grigolo, tous acclamés pendant de très longues minutes.

La folie domine cet opéra inspiré par Walter Scott. Donizetti mêle divinement dramatisme et extase vocale, confiant à Lucia des accents d’une délicatesse déchirante. L’histoire est assez simple: elle met en scène deux familles écossaises ennemies, les Ashton et les Ravenswood; la fille côté Ashton, Lucia de Lammermoor, est amoureuse du garçon côté Ravenswood, Edgardo. Et naturellement, le frère de Lucia, Enrico, est farouchement opposé à cet amour, et fait tout pour que Lucia épouse Lord Arturo, dont la richesse pourrait sauver sa famille. Le mariage forcé a finalement lieu, mais quelques instants après apparaît Lucia toute ensanglantée: elle vient de tuer son mari, et a perdu la raison…

Une mise en scène magistrale, dans un décor de tour ravagée, sublimée par le ballet des acrobates.

 

Pour la petite histoire et les cinéphiles, l'air de la follie se retrouve dans le film "hantise" de George Cukor, et dans le film de Luc Besson, "le Cinquième Element" !

Jusqu'au 9 octobre 2013.

Le Requiem de Verdi à l'Opéra Bastille

Deux jours, deux jours seulement pour découvrir la Messe de Requiem de Verdi à Bastille, lundi 10 et mardi 11 juin.

avec l'Orchestre de l'Opéra national de Paris sous la direction de Philippe Jordan, et le Choeur de l’Opéra national de Paris, sous la direction de Patrick Marie Aubert, et

Kristin Lewis, Soprano, Violeta Urmana, Mezzo-soprano, Piotr Beczala, Ténor et Ildar Abdrazakov Basse.

Pas de décor, pas de mise en scène mais la musique et les choeurs.

J'ai pu assister samedi dernier à la répétition générale.

A ne pas rater.

 

Troisième symphonie de Gustav Mahler à Bastille

Jusqu'au 12 mai dernier, Bastille nous proposait de découvrir ce ballet qui concilie musique (celle de Gustav Mahler) et danse chorégraphiée par John Neumeier. D'un premier tableau masculin et sombre, vers une vision plus positive et élégante vers le final, et en fil conducteur la grâce de Karl Paquette.

 

La Gioconda à l'Opéra Bastille

Il y a cette drôle d'embarcation tout de rouge "vêtue"...

qui nous emporte vers la Venise du XVIIe siècle, pour un  drame en 4 actes sur une musique d'Almicare Ponchielli, et un livret d'Arrigo Boito, d'après "Angelo, Tyran de Padoue" de Victor Hugo, sous la direction musicale de Daniel Oren, mise en scène, décors et costumes de Pier Luigi Pizzi.

Rouge comme le sang, la passion, la trahison... un vrai drame en sorte sur fond d'amours contrariés au milieu des intrigues politiques en deux couleurs : noir pour le drame, rouge pour la passion.

Seule touche de couleur, la robe violette de Gioconda.

Seul moment de divertissement, la danse des heures (que certains connaissent grâce à Fantasia de Disney)

 

 

Pour ceux qui n'ont pas l'occasion de venir voir cet opéra, UGC le transmets ce lundi 13 mai en direct dans ses cinémas...

 

 

 

 

La Gioconda - Opéra de Paris (Saison 2012-13) par operadeparis

Hansel et Gretel à Garnier

Comme tous les enfants, chacun a le souvenir de ces peurs cachés dans notre lit, jusqu'au réveil salvateur

C'est ce que nous raconte cet opéra dont le livret d'Adelheid Wette est inspiré du conte des Frères Grimm, sur une musique d'Engelbert Humperdinck.

Sous la direction musicale de Claus Peter Flor, ce conte prend toute sa dimension même si la mise en scène de Mariame Clément semble l'avoir un peu étriqué, en plaçant les scènes dans des boîtes.

Le jeu en apparaît réduit.

C'est au troisième acte finalement que l'ampleur, la démesure apparaissent quand les chanteurs s'approprient la scène et que les sorcières entament une danse digne d'une comédie musicale.

Malgré tout, une soirée qui nous fait retomber en enfance.

Dépêchez vous, c'est jusqu'au 6 mai.

Soirée de gala à l'Opéra de Paris : le tricentenaire de l'école française de danse

Qui dit gala dit beau spectacle (je vous l'ai montré hier) mais aussi beaux gens et belles tenues.

Pour le spectacle, 5 ballets et le défilé de l'Ecole de Danse.

Pour les beaux gens, j'ai pu croiser François Pinault ou bien encore Alain Delon

Roselyne Bachelot ou Louis Schweitzer

Bernadette Chirac, et moi en total look Prada.

 

Pour les tenues, chacun avait mis les petits plats dans les grands : de la robe de soirée, de la paillette, des broderies, du smoking... rien ne manquait.

Ce qui me permet de vous proposer non pas une mais plusieurs tenues... du soir!

Et deux grandes tendances : le retour du haut de forme pour l'homme et du kimono ou du sari pour la femme

Aux grincheux qui pensent que pour ce genre de soirée, il faut se ruiner... Et bien pas du tout :

une combinaison en velours vintage pour une femme enceinte fera l'affaire avec un boléro rouge ou bien mieux encore, une jupe Mango, une chemisier fermé haut avec un collier porté court pour une allure Carven-pas-chère et chic !

Tout est question d'allure !

 

 

Le tricentenaire de l'école française de danse

Le 11 janvier 1713, Louis XIV signait le décret posant les fondements de l'école française de danse.

300 ans plus tard, le 15 avril 2013, l'Opéra de Paris à Garnier nous a proposé une représentation exceptionnelle.

A découvrir sur Arte, le dimanche 28 avril à 20h45.

Un décor tout de roses fraîches pour nous accueillir, avant le lever du rideau rouge.

et 5 ballets pour célébrer l'événement :

- D'ores et Déja, une création, avec une musique de Jean Philippe Rameau

- La nuit de Walpurgis, chorégraphie de Claude Bussy et une musique de Gounod (Faust)

- Célébration, une création sur une musique de Daniel François Esprit Auber

 

- Péchés de jeunesse avec une chorégraphie de Jean Guillaume Bart

- Aunis sur une musique de Maurice Pacher

 

  et le final, le défilé de l'école de danse