Pas de défilé mais une présentation comme à l'acocutumée chez Balmain après Christophe Decarnin, dessinée par Olivier rousteing.
Du déjà vu!
Un look jeanerie avec quelques ajouts luxueux comme ce blouson perfecto sans manches en python ou quelques ratés de style comme ce hoodie sous la veste.
L'enfant terrible de la mode s'assagit avec un défilé axé sur les impirmés de l'été avec la marinière, l'imprimé hawaïen, le madras mais aussi le short et le costume... frais, joli mais pas nouveau.
Encore un défilé "sans"... sans son créateur et sans style.
Cette collection pourrait être de n'importe quelle maison tant les codes Lacroix sont absents.
Un vestiaire proche des licenciés comme Torrente ou Pierre Cardin, avec cependant une vision plus moderne, presque du The Kooples avec ces vestes courtes et cintrées... c'est dire!
Après le défilé Louis Vuitton, très propre, le show Mugler m'interpelle.
Qu'il y ait un effet podium certes mais comment retraduire ces looks en boutique?
Au niveau look justement, c'est la ronde des métiers version futuriste, du militaire à casque doré, au médecin en blouse transparente, en passant par le maître nageur... presque une vision de l'uniforme!
Sans doute que cette collection a pour seul but de nous présenter les prochains costumes de scène des danseurs de Lady Gaga ?!
Changement de stylisme chez Louis Vuitton mais l'essentiel est là : les accessoires... chaussures, sacs et bien sûr la nouvelle coqueluche de l'homme... l'écharpe portée en chèche.
Pour le reste, une collection avec moins de propositions, plus concentrée, très simple hormis l'apposition de l'ancien logo en forme de drapeau, le jeu d'imprimé à carreaux et comme partout le short!
Raf Simons nous présente les minets en culottes courtes du Drugstore, de Dutronc, plus de 40 ans après, au temps d'internet.
Une ambiance sombre qui claque après celle du printemps été 2011 avec la base de l'habillement, le short noir, doc martens noires, les mains dans les poches.
Pas d'embarras même les sacs ne sont plus portés main mais autour du cou comme un trophée.
Pour les fans d'Hermès, le foulard imprimé est un incontournable de la garde robe.
Mille et une façons existent pour le porter.
Ce morceau de soie a toujours inspiré les grandes maisons dont Versace au temps de Gianni, Pucci ou Léonard.
Rarement cependant, des propositions n'avaient été faites pour l'homme hormis ces baskets Vans revêtus d'imprimés Hermès.
D&G va donc plus loin en nous proposant toute sa collection au motif foulard : du plus classique au plus exubérant. Un vrai exercice de style qui me plaît bien, après celui du filet de pêcheur proposé pour Dolce&Gabbana.
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