Jean Paul Gaultier s'est souvent inspiré de l'Inde pour ses collections éponymes ou bien pour Hermès. Après Etro, cette saison, Jean Paul Gaultier nous propose sa propre vision.
Autant le dernier défilé Roberto Cavalli nous donnait envie de devenir night clubber pour porter toutes les tenues proposées, autant ce défilé Margiela nous propose d'arborer des tenues blanches très chic pour le soir, pour un dîner aux chandelles, un pique nique champêtre à la nuit tombée.
L'humour et le décalé sont là avec ces vêtements réalisés à partir d'écussons, ou cet aspect aluminium, vu également chez Burberry.
Pour ce défilé, nous sommes conviés à découvrir la jungle Kenzo. Si effectivement il y a de l'énergie, elle n'est pas forcément maîtrisée. Au final, l'étrange impression de n'avoir retenu que le sweat shirt estampillé "Kenzo".
Grosse déception par rapport au défilé de la saison passée.
Kris Van Assche aurait il passé quelques jours à Brest, s'inspirant des marins et de leur pompon rouge ?
Si l'idée de la trnasparence aurait pu être mieux développée ainsi que celle des coutures apparentes pour renforcer l'aspect tailoring que Dior souhaite développer depuis quelques saisons chez l'homme, que dire de ces costumes si classique, même si les manches tombent, tout ce bleu vu et revu dans bon nombre de défilés, cette litanie de blousons et de parkas déjà vus ou bien encore cette incursion de pulls marins... En tous les cas, ce n'est pas l'apposition de boutons de métal sur une veste ou de lacets rouges sur une chaussure qui fait le style.
Ce n'est pas du choix des oculeurs que l'on remarque ce défilé puisqu'on y retrouve les beige, blanc, noir et bleu des autres défilés. Ce qui attire l'oeil est le travail réalisé autour du tee-shirt qui se juxtapose, se superpose, démarque une tenue.
Avec Riccardo Tisci, il n'y a jamais de compromis. C'est noir ou blanc mais pas gris. Pour cette saison, alors que nous attendions de nouveaux animaux en effigie, après les "oiseaux de paradis" ce sont à la religion et à son iconographie que le directeur artistique s'intéresse.
Un visage apparaît sur les torses, dessiné sur les chemises, blousons et cravate. Nous retrouvons le vestiaire désormais classique comme les costumes, les vestes ou manteaux sans manche et nouveauté : de longues tuniques. De quoi évangéliser la planète mode ?
Les commentaires récents