Ce n'est pas parce que c'est la crise qu'il ne faut pas chercher à la combattre.
Une des façons est de la nier et donc d'arborer ses plus beaux atours en quelque occasion.
A ce titre, et puisque l'or devient une valeur refuge, et que le cocktail organisé par Ruinart induisait de porter "une touche d'or"... soit dit en passant plus facile comme thème que la pierre ou le pétrole, autres valeurs qui ont la côte.
Mention spéciale : ne pas mettre d'or dans les cheveux, sauf à vouloir ressembler à Dalida.
Je ressors donc du placard mes richelieus en cuivre brodé de chez Lanvin achetés 100 euros en vente privée au lieu des 2.350 euros affichés en boutique, une ceinture élastique Dior Homme période Slimane (c'était le bon temps ma pov'dame), ma montre en or rose "Mec" Boucheron, (car elle est suffisamment lourde, qu'il faut ^tre un mec pour la porter ?!), une chemise noire Burberry Prorsum, et une veste croisée en polyester (non ça ne fait pas transpirer) noir Lanvin, un jean slim Cheap Monday (ben oui toujours le même), et ma nouvelle pochette en cuir gris Lanvin achetée fin mars à la dernière vente privée.
Tenue essayée, tenue adoptée pour la soirée.
Au final, compte tenu du monde présent, personne n'aura remarqué mes chaussures... ce qui m'aura bien déçu et la pochette plate ne m'aura pas permis de ramener "discrètement" le fameux rafraîchissoir exposé durant cette soirée (note à moi même : la prochaine fois, prendre un grand cabas ou un sac ikéa)
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