L' déclame, brame, me charme et je m'enflamme...
"Le goût de tes baisers, désormais passionnés,
M'accompagne chaque jour, transcendant mon amour.
L' déclame, brame, me charme et je m'enflamme...
"Le goût de tes baisers, désormais passionnés,
M'accompagne chaque jour, transcendant mon amour.
Rédigé le 18/11/2005 à 10:35 dans Chronique, L' et moi | Lien permanent | Commentaires (2)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Samedi soir, présentation officielle des amis de L'. Pour ne pas aller trop vite, et parce que la liste n'est pas très longue, (logique car les amis se partagent entre sa femme et lui) nous commençons par Laurent.
Laurent est un ami mais aussi un ex, ce qui rend encore plus excitante la rencontre.
L'endroit choisi, le café beaubourg, rue de la Reynie était parfait pour un diner intime, simple, chaleureux.
Rédigé le 13/11/2005 à 11:28 dans Chronique, L' et moi, Restaurant | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Rédigé le 03/11/2005 à 07:50 dans Chronique, L' et moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
15 jours ago, L' m'avait fait sa déclaration en bonne et due forme : fleurs, bague et bien sûr une belle déclaration. Malheureusement, la bague offerte était trop petite.
Le commerçant, Madame Hermès, n'avait bien sûr plus la bonne taille et malgré l'appel passé dans d'autres boutiques, l'objet qui devenait de plus en plus précieux à nos yeux (puisque devenant rare, et symbolique) disparaissait dans un tiroir du magasin.
J'avais donc au final un avoir en guise de bague au doigt.
L'objectif de notre samedi, outre le relookage, très réussi (mais c'est normal puisque j'en suis l'auteur), était de trouver un nouvel anneau. La quête du "graal" se termina chez Monsieur Gucci.
La remise du présent s'est donc faite, lors d'un cérémonial très précis et surtout très romantique au ... Starbucks Café (coucou Hervé), près de la Place de la Madeleine.
Rédigé le 31/10/2005 à 10:37 dans Chronique, L' et moi | Lien permanent | Commentaires (1)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Rédigé le 31/10/2005 à 10:23 dans L' et moi, Shopping | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Rédigé le 19/10/2005 à 21:59 dans Chronique, L' et moi | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
An : Vie d’L’
Flashback : samedi midi, la voiture quittait la rue de Paname, et panam’ tout court.
L’ l ‘accompagnait.
Il quittait ce quartier du Paris populaire qui sonnait années 50, matifié des accents et des couleurs africaines. Drôle d’endroit pour celui qui était « monté » à Paris et qui ne ressemblait plus à ce provincial élevé en Bretagne et qui avait travaillé en Touraine. Il n’était pas non plus l’archétype du parisien soit Bobo, soit Homo du marais. Il était encore à part.
Sur le périphérique, le sacré cœur se perdait dans le rétroviseur et rappelait cette arrivée, huit ans plus tôt, avec l’Arc de Triomphe en face du pare-brise, comme une première épreuve d’assimilation à passer – eh oui, passer le rond-point ou plutôt le traverser était comme une des nombreuses sélections pour devenir un des leurs.
Après la porte de Saint Cloud, il savait maintenant qu’un nouveau cycle débutait. Encore un. Le dernier avait donc commencé alors qu’une princesse décédait à Paris, un 31 août et s’achevait ce samedi. Il ne venait pas seul et amenait avec lui cette amitié qui l’avait poussé aux portes de la capitale. Cette amitié, il l’avait acquise, gagnée durant les huit ans passés en Touraine, pas tout de suite, mais au gré du hasard et des rencontres.
Jean Louis l’avait incité à changer de vie, de vie professionnelle et l’y avait aidé en lui proposant notamment un hébergement gracieux et agréable avec vue sur la place Beauvau et l’Elysée. Cette amitié avait depuis encore grandie et s’était renforcée, pour être aujourd’hui forcément inaltérable.
Aujourd’hui il quittait cette ville avec l’Amour qu’il avait encore mis huit ans à trouver, encore au gré du hasard et des rencontres, encore ce cycle.
A chaque fois, lui qui s’était construit seul et ne voulait devoir rien à personne, emportait avec lui quelqu’un.
Tout avait changé ce début août où un courrier lui confirmait sa nouvelle embauche dans la capitale de la Région Centre, par ce patron rencontré deux mois plus tôt et où deux jours plus tard, contre son avis, deux amis lui proposait de sortir dans cette boîte où L’ le rencontrerait e toù il décidérait d’être aimé de L’.
Après le péage de Saint Arnoult, L’, toujours présent, au regard tendre et absolu de celui qui aime, le rassurait sur sa nouvelle vie, alors qu’il n’était pas assuré lui même. Et plutôt de nouvelle vie, évoquait leur nouvelle vie pleine d’incertitudes et d’une certitude.
Ses rencontres avec l’amour avait toujours un goût d’étrange ou tout du moins d’inhabituel. Il ne pouvait pas rencontrer et vivre l’amour simplement se disait t’il ;. Comme une malédiction ou peut être comme une envie inavouée, comme une absence d’envie, une envie de se protéger, toujours de ne devoir rien à personne et de ne pas montrer tout ce qu’il cachait depuis toujours.
Alors si effectivement il avait été aimé simplement avec Denis venu avec lui dans ses bagages tourangelles, Christophe, Guillaume, Yuthika, ou sans leur donner de temps à Laurent, à Vincent, à Jean Michel ou se donner tout court à Yassine, Sébastien, Olivier, Carlo, Hervé et tous ces autres ou mêmes prénoms, les deux prénoms en mémoire étaient Patrick et Gilles pour leur amour passionnel, intense, fort et destructeur. Un amour qui ne laisse rien que des traces indélébiles et renforce son goût de la solitude.
Tout paraissait flou, tous ces garçons, tous ces prénoms, toutes ces nuits, ces râles, ces jouissances, ces joies, ces pleurs au regard de cette certitude : claire, limpide, évidente et si simple.
L’ était là.
L’ l’aimait et sans doute lui aussi.
Tout avait changé : l’amour était simple mais en même temps il restait à atteindre et à construire. L’ était cet homme marié depuis 18 ans, ce père de trois enfants, ce garçon qui découvrait son premier amour avec la beauté et l’absolu de la première fois. Il avait voulu être aimé et se voyait changé dans ses yeux. L’amour de L’ le poussait à se redécouvrir et à donner, tel un arroseur arrosé.
Cette route qui les amenait pour un week end d’emménagement sur Orléans était presque un retour vers ses anciennes terres, peut être pour lui rappeler le chemin parcouru ; Il n’est pas nostalgique et ne se retourne jamais sur son passé. Tous les jours lui ont apporté quelque chose de nouveau, toujours plus positif, toujours pour le construire.
Une nouvelle étape avait été franchie durant ces huit ans. Il s’était encore plus affranchi et était plus riche encore, de vie, d’amitié et d’envies. Pourtant, ces derniers temps, il avait l’impression d’être sur le mode pause, ou parfois même de revivre les mêmes moments. Sa vie parisienne avait atteint son apogée : son travail agréable et bien payé qui assouvissait ses goûts pour le luxe et les vêtements, les soirées, les dîners entre amis, les restaurants inaccessibles. Il avait ce qu’il s’était promis d’avoir en arrivant, comme une forme de revanche, sans savoir sur quoi ou sur qui, et désormais il s’ennuyait parfois. Il savait ce qui allait se dire dans les dîners, ce qu’il allait faire dans les soirées, qui il rencontrerait pour de courts instants. Tout s’enchainaît, la machine tournait rond. Fan de séries américaines, la vie autour lui paraissait comme une mauvaise série qui n’avait pas su se renouveller , avec ces personnages perdus dans leurs habitudes malgré quelques rebondissements évidents.
Son départ avait été progressif comme une forme de tournée d’adieu, sans jamais le dire. Il avait découvert l’affection de ses collaborateurs et collègues et était sûr de ses amitiés. Elles étaient fortes et parfois dures face à celui qui savait se montrer fort, imperturbable, insensible, moqueur, joueur, mais aussi disponible et célibataire. Sa relation à L' en avait perturbé certains, peut être par jalousie de ne pas être aimé ou de se faire ravir "une possession" ou d'un effet miroir sur des relations plates faussement aimantes.
L’arrivée dans la ville, dans sa petite maison, le nettoyage chacun dans une pièce, les courses à la grande surface et le dîner dans un petit restaurant du centre ville avait le goût d’inattendu et d’exotisme alors que la Nuit Blanche commençait à peine sur Paris, où l’Avenue Montaigne l’aurait accueilli pour une nouvelle soirée.
Sous une pluie fine et froide, la visite du centre ville où tout était fermé, et ce cinéma où ils étaient quatre dans la salle tenait la comparaison face aux deux invitations pour l’inauguration d’un nouveau cinéma parisien ou cette soirée en mémoire de Dior au Palais Royal.
Il avait fait son choix de suivre ce nouveau temps, sa x-ième vie, comme une nouvelle sédimentation qui le renforcerait encore, qui l’amenait vers l’accomplissement. Il n’éprouvait aucun doute, aucune incertitude, aucune nostalgie.
Cette fois ci, il n’était plus seul et n’avait pas envie de l’être comme si dans cette nouvelle étape, la malédiction n’était plus, ou bien l’avait’il tuée sur l’autel de l’abandon parisien.
Cet abandon n’est pourtant que partiel puisqu’il compte partager sa vie entre Paris et Orléans, entre travail et amis, entre vie en province la semaine et vie urbaine le week-end, toujours pour ne pas être comme les autres. Partager mais tout pour retrouver L’.
Le dimanche soir, alors que L’ repartait en train,, des larmes lui montait aux yeux, de l ‘amour reçu de L’, de l’espoir d’un nouveau travail, d’une nouvelle vie, d’une nouvelle étape.
Superstitieux, les signes ne trompaient pas. Son horoscope le lui confirmait.
Son arrivée à Paris avait été bouleversé par une mort événementielle. Son arrivée sur Orléans s’annonçait sous une éclipse.
Comme un effet papillon, il se sentait porté, confirmé.
Depuis tout ce temps, il s’était trouvé, il avait trouvé l’Amitié, il avait trouvé l’Amour. Il savait qu’il avait encore d’autres choses à découvrir.
Rédigé le 09/10/2005 à 00:52 dans Chronique, L' et moi | Lien permanent | Commentaires (1)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Mardi c'est pas ravioli!
C'est plutôt ; mardi ça vire au lit!
bon je sais, ce n'est pas fin mais comment ne pas succomber au charme de L' et à ses gestes tendres et amoureux.
Arrivé vers 20h, les bras chargés de victuailles, L' s'est précipité dans la cuisine pour nous préparer un dîner sous le signe de l'exotisme et de la passion : salade de champignons frais au persil plat, wok de nouilles chinoises, et dessert de fruits rouges et chocolats croquants.
Rédigé le 14/09/2005 à 19:03 dans L' et moi, Soirées | Lien permanent | Commentaires (1)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Puisque maintenant L' et moi partageons plus qu'une simple nuit, l'agenda ne peut que s'écrire à 2.
Voici donc le nouvel agenda de la semaine :
"Sous ce temps bretonnant,petit emploi du temps :
J'y retourne sans envie
tiens si je bossais
Et puis non je vais l'appeler
je suis à fond dans le boulot ...
comment lui dire autrement
école le matin
taxi l'après midi
furieusement comme un lundi !!!
Bisous pour aujourd'hui ...
Rédigé le 12/09/2005 à 16:23 dans Chronique, L' et moi | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Soirée dans le Marais pour notre tradi resto jap' - glacier avec L' et Bruno.
Rencontre importante pour moi car Bruno est un de mes meilleurs amis. Manu n'est pas là, en week end chez ses parents. Il me restera à présenter à L' les incontournables et indispensables amis : Jean Louis et Laurent et Thierry.
Soirée agréable avec confrontation de nos expériences : Bruno avec Manu, homme marié, en procédure de divorce avec deux enfants et L', qui me renvoie également à mes expériences passées.
Mes 4 ans avec Gilles 1er, rencontré alors que j'avais 21 ans, et qu'il était marié se sachant homo, uniquement pour avoir des enfants et mes 3 ans avec Gilles "2", rencontré alors qu'après avoir divorcé de sa femme avec qui il avait eu 2 enfants, vivait en couple depuis 3 ans avec une autre femme, tout en découvrant son homosexualité. Ouf faut suivre.
Sans rechercher ces situations, elles témoignent d'un grand nombre d'hommes qui, faute d'avoir avoué leur homosexualité en son temps, ont soit intégré le séminaire (attention terrain glissant), soit joué la pression sociale pour se marier, éventuellement avoir des enfants, pour peut être un jour, péter un cable et tout larguer ou bien se détruire de l'intérieur. C'est aussi le risque d'explosion dans la découverte du milieu homo, plus facile d'accès, (surtout à Paris), avec ses travers et ses déviances (Gilles 2 l'a vécu) (Secret des Dieux l'a subi).
Au délà de ceux qui n'ont pas osé se l'avouer, parce que trop jeune, parce que trop influencé, parce que pas assez sûr... c'est aussi ces couples qui se marient pour faire figure, figure sociale, figure télévisuelle ou musicale ( cherchez bien, vous les connaissez), ou politique (sisi, ils sont connus aussi).
En dehors des chiffres abordés sur le nombre d'homosexuels, combien sont ils à vivre de cette façon ?
Le nombre de mariages est en vraie progression mais s'agit 'il de vrais mariages ?
Même si Clara Sheller remet dans le droit chemin notre hétéro, ou Valérie Bénaïm sur la 3 et Evelyne Thomas cherchent à défendre la situation de la femme, télespectatrice assidue,
Alors que la série Despêrate Housewifes débarque en France après un carton aux USA traite du sort de ces femmes mariées, délaissées par leur mari, confinées dans le profil de la ménagère de moins de 50 ans, pourquoi ne pas penser aussi à ces hommes qui font semblant de vivre une hétéroséxualité sociale, en enfouissant leurs pulsions, leurs envies.
N'en déplaise à Elisabetha, la souffrance est réelle pour eux aussi.
A quoi peuvent ils ressembler ? de quel milieu viennent ils ? de quelle génération ?
L' et Manu ont moins de 40 ans et ont donc vécu après mai 68, donc dans une société soit disant libérée.
A la gay pride, les associations représentaient les gays, les lesbiennes, les couples avec enfants, les transexuels, les bears, les asiatiques... mais quid des hommes mariés qui ne savent comment vivre leur vie pleinement ?
Nouveau concept de série (décidément bientôt brieuc75 TV) avec mes 4 personnages : gilles 1 marié pour avoir des enfants, gilles 2 et sa découverte trash du milieu homo, manu débarqué par sa femme et L' qui vit avec moi une belle histoire d'amour.
Le générique est déjà trouvé : Julie Pietri "Eve lève toi" enfin Adam!
Suce in the city :
Rédigé le 11/09/2005 à 13:28 dans Chronique, L' et moi | Lien permanent | Commentaires (0)
Reblog
(0)
| |
Tweeter ceci !
|
Les commentaires récents