brieuc75

Ron Mueck

A la fondation cartier pour l'art contemporain, une exposition a connu un formidable succès, celle de Ron Mueck. Commencée le 19 novembre, je devais depuis longtemps y aller. Elle s'achève le 19 février. Alors profitez des vacances scolaires pour aller y faire un tour.
5 sculptures de l'artiste australien sont présentées : Wild Man (photo), un géant nu, Spooning Couple, un homme et une femme nus allongés, Mask III (photo), le visage immense d'une femme noire, Two women, deux vieilles dames et In Bed (photo), une femme gigantesque qui s'éveille.
L'oeuvre touche la perfection dans le détail des veines, rides, poils, nuances de couleur de la peau et la taille hors norme (grande ou petite) crée une relation étrange parfois gênante avec le spectateur.

Dessine moi un Garçon

Encore plus de Paul P.

Biographie
1977 Né à Hamilton, Ontario
2000 Diplomé de Fine Arts, York University, Toronto, Canada

Expositions
2004 Solo Show, Angstrom Gallery, Dallas, Texas
2003 Last Flowers, Daniel Reich Gallery, New York
2002 Pencil Crayon Drawings, Paul Petro Contemporary Art, Toronto
2001 Paintings and Watercolours, Paul Petro contemporary Art, Toronto
2000 Shirts and Skins: Preludes to Trouble, West Wing Art Space, Toronto
1999 Boys’ Issues, IDA Gallery, York University, Toronto

Littérature
2003 Cotter, Holland, “Paul P.,” New York Times, July 18
2002 Huffa, Joanne, “Best Bets: Paul P.”, Eye Magazine, April 11
Hackett, Sophie. “Beautiful Politics” (cover), Xtra! Magazine #455, April 4

Quel coup de crayon

et voilà, à peine les soldes lancé(e?)s que les nouvelles collections d'été arrivent pour les marques de luxe et leurs sublimes campagnes de pub.

Pour Dior Homme, Hédi Slimane à inviter l'artiste canadien Paul P. à prendre part à la conception de la campagne printemps été 2006, en mélangeant des dessins au fusain avec des photos. Ces dessins seront également exposés à la Galerie Thaddaeus Ropac, 7 rue Debeylleme, 75003 Paris, et bien sûr sur le site www.diorhomme.com

Mode et dessin, une combinaison classique.

Mes Prada Shoes

La ruée vers l'art

par Pascal RICHE
LIBERATION : mercredi 02 novembre 2005
Marfa (Texas) envoyé spécial

Sur la route 90, à deux heures et demie d'El Paso (l'aéroport le plus proche), il n'y a rien. Des cailloux et des buissons ; un coyote écrasé ; une voie ferrée où passent quelques trains de marchandises infinis ; au loin, la brume du Rio Grande et les montagnes du Mexique.
Tout à coup, sur la droite, seule au milieu du désert, une boutique Prada. Comment a-t-elle pu se perdre ainsi ? La boue est sèche, le silence complet, la boutique fermée. Sur les rayons, vingt chaussures gauches à talon, de la collection automne 2005, et six somptueux sacs à main. L'ensemble est une sculpture. Une oeuvre signée Michael Elmgreen and Ingar Dragset, deux artistes scandinaves vivant à Berlin. Elle a été financée par une fondation new-yorkaise, à hauteur de 80 000 dollars.
Elmgreen et Dragset ont planté cette boutique dans ce désert, en jurant de ne plus y toucher, quoi qu'il arrive. L'oeuvre, baptisée «Prada Marfa» en hommage à la communauté d'artistes qui a élu domicile à 45 kilomètres de là, dans la petite ville de Marfa devrait se débrouiller seule face au travail du temps. Le 1er octobre, elle a été inaugurée, puis fermée à clef à jamais. Las, le lendemain, dans la nuit, elle était cambriolée. Les six sacs à main et seize des vingt chaussures (c'étaient alors celles de droite) ont été volés. Les malfaiteurs n'ont laissé que quatre chaussures et deux graffitis : «dumb» («débile») sur le mur ouest, «dum dum» («zozo») sur le mur est.
Ancien du Vietnam, policier depuis trente-trois ans, le shérif du comté, Tom Roberts, a ouvert une enquête. Roberts ne manque pas d'humour. Dans son procès-verbal, il hésite sur l'estimation des chaussures droites volées : à 400 dollars la paire, faut-il diviser par deux ? Il a laissé l'option ouverte : «16 chaussures = 3 200 dollars, ou 16 paires = 6 400 dollars».
Les deux artistes, eux, ont pitoyablement fait litière de leur beau concept de l'oeuvre-abandonnée-au-destin : ils ont repeint les murs, remplacé les chaussures droites par les gauches, et même installé une alarme.
Une blague à deux balles. Et, depuis le début du mois, toute la région s'interroge. Qui a pu faire le coup ?

Smoking, no smoking

La Fondation Bergé, située Avenue Marceau, dans les anciens ateliers de couture d'YVES SAINT LAURENT, propose sa deuxième exposition, sur le thème du smoking.

Un thème fort du maître devenu un classique intemporel.

Dior au Palais

2005, année du centenaire de la naissance du maître du New Look, a vu un certain nombre d'expositions soit à Granville, dans sa maison familiale, soit à Paris.

Cette semaine se termine une exposition originale car située dans les boutiques du Palais Royal à l'initiative de Didier Ludot, le collectionneur incontesté de la marque. Il propose depuis de nombreuses années en dépôt vente quasi exclusivement ces vêtements issus des collections couture ou prêt à porter de Dior, ou ses héritiers tels Yves Mathieu Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré ou le dernier Galliano.

Croque, c'est la pomme

Le salon Apple Expo s'achève aujourd'hui avec son lot de nouveautés, déjà annoncées, les jours précédents : tel le IPOD NANO (vraiment très bien conçu) et la version 5 du très connu logiciel itunes.
J'ai su résister à la tentation pendant le salon où j'ai pu profiter des très nombreuses démonstrations et conseils; il est certain que d'ici la fin du mois, je craque pour l'ibook et l'ipod, ma vie de nomade commençant bientôt...

Journées du Patrimoine 2

Après DIOR, mes journées du patrimoine se sont poursuivies lundi soir avec la diffusion d'une émission sur la 3, bien réalisée sur la vie de Sylvie Vartan. C'est un bon prolongement à l'exposition de début d'année, au musée Galliera, dont le thème était une rétrospective des vêtements de scène portés par la chanteuse bulgaro-franco-américaine.

A recommander même aux non fans

Effectivement, chacun a son patrimoine. Et ces journées ne doivent pas uniquement portées sur le patrimoine immobilier mais aussi, dois-je le mentionner là, le patrimoine culturel (certains lèvent déjà les yeux au ciel - mais attention c'est très vulgaire). Bon ok Sylvie V. c'est du patrimoine populaire.

Ou dois je la ranger (enfin je veux dire : classer) dans la collection des icônes gay comme Barbara, Mylène Farmer, Madonna, Sheila ?
Tiens c'est bizarre, n'y figurent pas Simone Veil, Indira Gandhi...
Apparemment les icônes gay ne savent que chanter...