Nous restons dans le monde du luxe aujourd'hui avec un luxe plus intemporel
La pendule Atmos est née en 1928, dotée d'un mécanisme hors du commun : sans pile, sans électricité, sans batterie, il vit de l’air du temps à travers un principe ingénieux.
Dans une capsule hermétiquement close, un mélange gazeux se dilate quand la température augmente et se contracte quand elle baisse. Solidaire du ressort d’entraînement de la pendule, la capsule fonctionne comme un soufflet, remontant ainsi en permanence le mouvement. Sa sensibilité est telle qu’une variation d’un degré suffit à le faire fonctionner pendant 48 heures. Son balancier n’oscille que deux fois par minute au lieu de trois cents fois en moyenne pour une montre-bracelet classique, laquelle consomme deux cent cinquante fois plus d’énergie qu’une pendule Atmos. Une construction ingénieuse dont les 190 composants sont assemblés avec précision au sein de la Manufacture.
En 2008, Marc Newson proposait sa collaboration et c'est le pendule Atmos 561 qui capta son attention, pour fêter les 180 ans du modèle.
Enveloppé dans un cristal de Baccarat, les heures et les minutes côtoient la voûte céleste de l'hémisphère boréal ainsi que ses points cardinaux. S'affichent également à 12h les mois sur un disque tournant et l'équation du temps.
En 2013, c'est au tour d'Hermès avec les Cristalleries Saint Louis de proposer leur vision de ce pendule avec 176 exemplaires dans un globe entre transparence et opalescence.
Entre vision contemporaine du designer et un savoir-faire verrier du sellier.