Il y a dans Paris, régulièrement de grands bouleversements.
Ainsi après une multitude d'ouverture rue du Faubourg St Honoré ou avenue des Champs Elysées, c'est au tour de St Germain des Prés, de connaître un tel mouvement.
Un endroit forcément intéressant pour les enseignes comme l'atteste les 160 ans du Bon Marché, l'implantation d'Hermès au 17 rue de Sèvres ou bien encore celle de Burberry même si cette dernière ne conserve pas sa ligne Burberry Prorsum déménagée rue du Faubourg Saint Honoré, et Balenciaga.
En l'espace d'une semaine, j'ai ainsi été convié à 3 inaugurations :
- celle d'Alexis Mabille, au 11 rue de Grenelle,dans sa première boutique aménagée par les architectes Humbert & Poyet dont je vous avais déjà parlé. L'impression d'entrer dans un appartement bourgeois aux allures hollywoodiennes avec escalier de marbre noir et blanc, claustra géométrique en métal ou ces jeux de miroir.
Puisque l'ambiance sentait bon la réception intime, nous avons pu croiser Alexis Mabille et surtout sa maman dans une sublime robe de son fils. Quelques mots échangés, quelques coupes de champagne bues et il nous reste à attendre l'ouverture de la boutique consacrée à l'homme dans la galerie Vivienne.
conception et réalisation Agence Humbert & Poyet pour Alexis Mabille
- celle de Lilou, au 145 bd St Germain, une vraie success story pour cette marque de bijoux créée en 2009 par Magdalena mousson-Lestang qui installe sa 8ème boutique de bijoux perosnnalisables du cordon à la gravure.
J'imaginais y trouver uniquement des modèles féminins et puis j'ai découvert une très jolie ligne pour homme dont je vous reparlerais.
Dans cette boutique atelier aux couleurs digne d'une pâtisserrie de luxe, nous avons pu jeter un oeil sur l'atelier au travers d'une jolie vitrine.
- et enfin celle de Robert Clergerie au 8 rue de Grenelle.
Dans le genre intimiste, on ne peut pas faire mieux. Un écrin conçu par l'artiste plasticien Thierry Dreyfus qui propose une sorte de cabinet de curiosité minimale, avec des géodes brésiliennes détournées par le fantôme de Brancusi pour recevoir les souliers dont Roland Mouret signe une première colletion, comme des bijoux.
Comme chez Alexis Mabille, la décoration propose des jeux de miroirs, de lumière et de cristaux : seules les chaussures
(au pieds ou présentées) sont dans la lumière afin que rien de vienne
gêner l'oeil de l'acheteuse.
Les miroirs sont posés au sol sur une laque blanche pure, dans un univers gris profond et avec un velours gris tendu au mur.
© Photo : Thierry Dreyfus
Il reste à attendre l'ouverture de Shang Xia, la maison de luxe développée par Hermès pour la Chine.
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