Imaginez le lieu, sous les ors des balcons, sous la magie du plafond peint par Chagall, une scène qui contrairement à l'habitude à placer les musiciens hors de la fosse, un écran géant diffuse le mot "LOVE" incandescent et devant un public conquis, George Michael, la pop star des années 80, 90 et 2000 devant nous.
C'était dimanche soir dernier, à l'opéra Garnier, pour un concert unique en faveur du Sidaction, une soirée de gala, en tenue de soirée, dans le cadre de sa tournée mondiale qui s'était interrompue l'an passé pour des raisons de santé.
En exclusivité, j'ai pu assister aux répétitions durant l'après midi, presque seul en salle devant le chanteur qui interprètera quelques morceaux...
... et bien évidemment au concert le soir.
La salle était pleine à craquer (plus de 2.000 personnes) et avait des allures de Générale avec toutes ces femmes en robe du soir et ces messieurs en costume:
Avec plus d'une demie heure de retard, Il est arrivé derrière un rideau transparent, et comme un début de programme, en lettres immenses, le titre du spectacle : Symphonica.
Durant plus de deux heures et une entracte, il nous entraînera avec ses plus belles chansons :
De "Through", "Cowboys & Angels", "Kissing a Fool", "John and Elvis are Dead", aux reprises comme "Roxanne" ou "My baby just cares for me", jusqu'aux plus dansantes en medley comme "Amazing", "I'm Your Man" ou "Freedom" et son dernier titre "White Light".
"Freedom" qui aura vu le public de l'Opéra lever les bras à chaque intonation ou s'enthousiasmer quand "Love" est apparu : un moment unique dans un tel lieu.
Beaucoup de sobriété, quelques pas de danse, une voix qui "envoie du bois" comme le dira justement mon voisin, une musique qui emporte tous ceux qui l'écoutent et une mise en scène magique grâce notamment à cet immense écran lumineux.
Et puis, cerise sur le gâteau, le bonheur de croiser quelques people (ce qui confirme que je n'avais pas besoin d'aller à la Fashion Week) avec Line Renaud et Pierre Bergé, Yannick Noah pas très affable, Bérénice Béjo partie à l'entracte, Audrey Marney presque en retard, Nikos Aliagas à la buvette, et sous mon oeil, Lou Doillon en toute discrétion, Jean Paul Gaultier très bavard, la "magnifiique" Cristina Cordula en robe longue crème, Amel Bent et Nolwenn Leroy très joueuses, Jean Baptiste Giabiconi en gentil poseur, l'étrange Arielle Dombasle.
J'y ai aussi retrouvé mon ami Jérôme en total look Dior, roi des concerts parisiens... pas un seul ne lui échappe :
crédit photos : Brieuc / Jérôme Aknin
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Et pour tous ceux qui ne pourront pas assister à cette tournée qui s 'achève en décembre, George Michael a eu la bonne idée de filmer le concert de ce soir là, qui devrait donc sortir prochainement en DVD.
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