Enfin de la couleur dans ce monde de brutes... après tant de bleu, de gris, de noir et de blanc, c'est un anglais qui apporte la couleur à la fashion week parisienne. J'ai "flashé" sur le pantalon abricot.
Lnavin fait partie de mes chouchous. Alors certes, s'il y a du noir et du blanc comme partout ailleurs, il y a surtout un style différent qui évolue à chaque saison.
Pour cette collection, un esprit de titi parisien frondeur avec son pantalon taille haute avec sa veste type perfecto bien rentré dedans et le voilà qui arpente les pavés parisiens les mains dans les poches avec ses chaussures façon Doc Martens, un débardeur filet et sac à dos. Plus sage quand il est en costume noir avec une fine cravate. Mi homme mi robot ? avec ce costume façon métal comme vu chez Margiela, Burberry et quelques autres.
Cela semble anachronique que de parler d'un défilé de Pierre Cardin aujourd'hui... et pourtant notre homme qui cherche à vendre, depuis belle lurette, son entreprise, défilait aujourd'hui.
Un défilé fleuve de plus de 100 passages pour des modèles d'un autre temps. Quel intérêt?
Jean Paul Gaultier s'est souvent inspiré de l'Inde pour ses collections éponymes ou bien pour Hermès. Après Etro, cette saison, Jean Paul Gaultier nous propose sa propre vision.
Autant le dernier défilé Roberto Cavalli nous donnait envie de devenir night clubber pour porter toutes les tenues proposées, autant ce défilé Margiela nous propose d'arborer des tenues blanches très chic pour le soir, pour un dîner aux chandelles, un pique nique champêtre à la nuit tombée.
L'humour et le décalé sont là avec ces vêtements réalisés à partir d'écussons, ou cet aspect aluminium, vu également chez Burberry.
Pour ce défilé, nous sommes conviés à découvrir la jungle Kenzo. Si effectivement il y a de l'énergie, elle n'est pas forcément maîtrisée. Au final, l'étrange impression de n'avoir retenu que le sweat shirt estampillé "Kenzo".
Grosse déception par rapport au défilé de la saison passée.
Kris Van Assche aurait il passé quelques jours à Brest, s'inspirant des marins et de leur pompon rouge ?
Si l'idée de la trnasparence aurait pu être mieux développée ainsi que celle des coutures apparentes pour renforcer l'aspect tailoring que Dior souhaite développer depuis quelques saisons chez l'homme, que dire de ces costumes si classique, même si les manches tombent, tout ce bleu vu et revu dans bon nombre de défilés, cette litanie de blousons et de parkas déjà vus ou bien encore cette incursion de pulls marins... En tous les cas, ce n'est pas l'apposition de boutons de métal sur une veste ou de lacets rouges sur une chaussure qui fait le style.
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