Après vous l'avoir annoncé, il y a plus de deux mois, ce moment est vraiment arrivé.
Hier, mercredi 30 juin, les soldes Hermès débutaient (pour s'achever lundi prochain).
En fait de soldes, il s'agit toujours d'un vrai saut d'obstacles.
Tout d'abord, comme en religion, lever à 4h, relcture rapide du catalogue Hermès, départ de la maison à 4h50 pour prendre un vélib' et arrivée devant le Palais des Congrès à 5h10.
J' y retrouve notamment Dean venu de Munich, arrivé à 4h30 et Catherine-Anne de Bretagne, présente depuis 30 minutes.
D'autres nous rejoindrons comme Minh Chau, sa cousine venues de Belgique, Susan de New York, Franck de Levallois et bien d'autres encore qui seront venu me faire un petit coucou (étant entendu que ce n'était pas l'objet de leur visite).
Chacun s'installe poliment dans la file. Nous faisons le pied de grue devant ce fameux palais jusque 7h, heure d'ouverture des lieux. Nous sommes debout et il fait bon.
Et puis tout d'un coup, tels des lémuriens à la vue d'humains, les têtes puis les corps ensuite s'agitent : un groupe de vigile arrive pour ouvrir les portes du Palais.
Premier obstacle : courir jusqu'au premier étage en empruntant l'escalator et en évitant de se faire harponner et surtout devancer par les harpies asiatiques (nombreux vietnamiens et coréens au détriment du japonais cette saison). Même les plus "anciens" grimpent 4 par 4 les marches. Un vrai miracle.
A 7h10, les situations géo-politiques ont fortement évolué désormais.
Nous sommes au 1er niveau du Palais. Alors que le peloton de tête de la foule est à 15 mètres de la salle consacrée à la vente Hermès : les premiers japonais ont été devancé par leur gauche par un groupe de français (entré par une porte situé sur le côté et ouverte juste avant la porte principale où la foule s'était amassée de façon très sage à la queue leu leu) qui prend ainsi les premiers rangs (ce qui est très rare en cette période).
Nos asiatiques sont donc encadré par ce premier rang puis par celui que nous formons avec Catherine Anne de Bretagne, Stéphane, Minh Chau (notre infiltrée ;-), Dean, Franck, les équipes du 16ème et moi-même.
La foule se compacte et certains posent enfin leur train à même le sol.
Pourtant les premiers échanges belliqueux débutent par une énervée de mon rang à l'égard des français du 1er rang (et c'est là qu'on comprend que les Français n'y arriveront jamais... où est l'esprit d'équipe?), en prenant à partie les vigiles et en demandant à extraire ceux qui n'étaient pas rentrés par la bonne porte!
A 8h50 précises, premier lâcher de client dans le couloir accédant aux stands, avec un premier galop qui va laisser quelques blessures : nos amis asiatiques ont planté le premier rang français, non préparé à une telle fougue, tout comme les vigiles qui sont restés "gros jean comme devant"!
Le 1er rang et donc le 3ème rang deviennent donc le 2ème rang.
Chacun affûte ses armes et partons enfin d'un seul élan pour écraser nos amis asiatiques.
Las, les vigiles, s'étant repris, canalisent la foule, avant le vrai départ des clients, ou plutôt la ruée vers ce que chacun convoite dont la priorité absolue : la maroquinerie et les bijoux.
Après quelques minutes interminables, la foule est lâchée à 9h02. Chacun ne pense plus qu'à accéder à son rêve...
De toutes ces trépidations, je suis resté très stoïque, me faufilant discrètement entre les belligérants et évitant les stands acclamés pour me consacrer à ma propre quête... que vous découvrirez demain!